Une arrivée sous la fatigue... [libre]

Lent. Très lent. Le temps parraissait ainsi. Les jambes un peu endoloris, une fine silouhette s'avançait dans l'obscurité qui envahissait les villes de Kuroi-mochi. À chaque pas, on entendait les quelques grains de sable et terre s'éparpiller et frotter dans tous les sens. Un costume simple sur son corps, tout de même élégant, luisait aux quelques rares lumières qui éclairaient cette froide nuit. Une petite malette, c'était tout ce que portait ce jeune homme. Ses cheveux blancs et longs virevoltaient sous la brise nocturne. Il leva sa main sa main libre et déplaca quelques mèches blanchâtres de son front et se mit à oberserver devant lui. Un brouillard épais hantait les rues. Parmis les quelques bâtiments bas qui parsemaient la ville, le jeune homme vit alors un immense imeuble. Quelques lumières frétillaient aux fenêtres, ces lumières n'avaient même pas l'air éléctriques, ce devaient être des bougies. Le bâtiment avait l'air très vieux et en lambeaux. Il reconnut alors cet endroit où il allait vivre, il ne savait pas combien de temps. Mais son chef, propriétaire d'un bar proche, lui avait dit par correspondance qu'il réside dans ce viel immeuble, car il n'y avait pas de loyer, c'était complètement gratuit. Sûrement parce que personne voudrait y vivre. Mais le nouveau barman s'enfichait, peu importaient les conditions dans lesquelles il vivait. Il ne connaissait pas ce désir pour la richesse, pour la sécurité. Ces lieux qui allaient faire partie de sa vie, de sa routine, faisaient réelement peur. Mais lui, ne sentait aucune angoisse, aucune peur. Pourquoi donc? C'est simple. Pourquoi avoir peur de quoique ce soit quand on n'a aucune raison de vivre? C'est ainsi que pensait le jeune homme. Il vivait dans l'indifférence, le calme. Au cours de sa vie, il avait plusieurs fois souffert. Il avait apprit à endurer, ignorer, supporter. Toute souffrance pour lui devenait simple, toute torture était pour lui une habitude. La peur ne faisait pas partie de son âme. Fragile, le barman s'avança près de la porte d'entrée à moitié détruite de l'immeuble. Il s'arretta et regarda quelques secondes le ciel étoilé. Sans aucune expression sur le visage, il prit une longue inspiration et entra dans le bâtiment. Ses jambes engourdis montèrent un étage. Puis il sentit une sensation d'inhibition en lui, tout parraissait flou, il se sentait à l'aise, libre. Il était en train de perdre connaissance. Pas assez de repos et nourriture. Comme d'habitude, Nodoka ne faisait pas attention à sa santé. Le jeune homme fléchit et tomba sur les marches, on pouvait croire qu'il dormait et c'était à peu près ça. Son doux visage aux traits féminins se retrouva à moitié caché par ses cheveux blancs. La respiration douce, le faisait légèrement bougé, gonflant son torse doucement. Le jeune homme se laissa entraîné par le sommeil lentement, la fatigue l'emportant.

[*-* cool ze post avec toi! Pardon d'avance parce que je maîtrise pas encore tout à fait Nate]

Un bruit de pas, long et sinistre comme tout en ses lieux, se fit entendre dans l'une des rues adjacente au vieil immeuble. Mais dans l'obscurité du soir, on ne pouvait discerné l'être au pas nonchalant. Seul un vêtement, apparemment noir, pouvait trahir la présence d'une quelconque existence humaine, si encore l'être qui l'était pouvait être qualifié d'humain dans les tréfonds de ce bas monde. Le vent, ennemi invisible, faisait virevolter le vêtement dont l'ondulation marqué la présence d'un jeune homme aux grands yeux d'un bleu opalin.
L'ombre s'engouffra dans une rue étroite, et tout ce qu'il y a de plus inquiétantes pour les petits fils de bourges qui ne connaissaient que leur prison dorée. Les pupilles claires de l'inconnu se posèrent bien vite sur un immeuble en ruine, totalement désaffecté en apparence mais qui restait pourtant son logis.
Enfin, si l'on peut nommé ce tas d'immondice un domicile, alors que le jeune homme passait le plus clair de ses nuits dans son établissement et que le reste de ses nuits se déroulaient dans l'église miteuse du quartier.

* Pourquoi les gens s'obstinent-ils à poser ses quelques bougies à la naissance de leurs appartements, depuis le temps, l'obscurité les a fait siennes. Ont-ils aussi peur de la mort que représente la noirceur de cette ville et de leur vie pour tenter encore vainement de créer l'illusion d'un espoir avec de simples lumières? *

Il avait toujours aimé les contrastes puissants, comme la noirceur et la luminosité, mais ici, à quoi servaient ses quelques lubies? Les plaisirs étaient liés essentiellement à la luxure et au sang si toutefois les deux n'étaient pas étroitement liés.
Mais dans le quartier, ses lueurs étaient ses adversaires.
Lui, qui tentait toujours d'être le plus discret possible, de se fondre dans la masse jusqu'à ce qu'une occasion réelle se présente de sortir de l'ombre, haïssait ses quelques lueurs qui n'y étaient pourtant pour rien.
Etait-ce de leurs fautes si elles éclairaient envers et contre tout le visage quelque peu enfantin de Nate River? Certainement pas, mais le garçon n'appréciait pas d'être vu lorsqu'il n'avait pas fait la démarche de se montrer, surtout que la couleur de ses cheveux n'était pas des plus discrète. C'était certes stupide mais à Kuroi Mochi, cela devenait une mesure de précaution vitale bien qu'il n'ait pas grand-chose à craindre.
Il avait beau être en apparence frêle et fragile, il n'en était pas la moitié.

[ouai ouai ok j''arrête de gratter xD]

Mister River (ça rime ^O^ **lampadaire**) poussa le battant branlant de la porte de l'immeuble, s'apprêtant à gravir les escaliers quand une masse informe totalement avachit sur les marches du dit escalier l'en empêcha.
L'espace d'un instant, il se dit que ce n'était ni plus ni moins, qu'un pauvre gamin qui n'avait pas réussi à utiliser le peu de matière grise qu'il devait posséder pour survivre. Car c'était là le mot d'ordre. La survie.
Cette pensée fut démentit lorsque, s'approchant pour enjamber le corps ou peut être le pousser plus bas d'un petit coup de pied, il remarqua la montée et la descente de la poitrine du jeune homme, l'informant sur le fait qu'il était en vie.
Qu'à cela ne tienne, il ne jetterait pas le corps, mais semblant assez affaiblit (et ne risquant pas de l'aider si je trouve pas une bonne excuse) il fouilla les quelques affaires qui traînaient ici et là, pour savoir qui était son homme.

Rien de bien intéressant, et malgré ses antécédents il n'aurait sûrement pas voler la garçon... A quoi aurait-ce servit dans sa propre situation? A rien.
Ce fut un petit bout de papier qui attira son attention. Une carte de travail.
Objet rare lorsque l'on sait la difficulté à avoir un travail "légal" si l'on puit dire.
Un sourire énigmatique étira ses lèvres, ne renseignant guère sur ses pensées. Le garçon était barman d'après le document... c'était bon à savoir...
Se relevant, il attrapa avec une étrange facilité pour son gabarit le garçon gisant toujours à terre, sans aucune délicatesse évidemment, et monta d'un étage pour ouvrir la porte de son "appartement".
Il jeta le rescapé sur son lit de fortune, et s'en alla vers le lavabo se passant de l'eau sur le visage et dans la nuque, décrispant ses muscles... Il observa le garçon, réfléchissant à on ne sait quoi sortit tout droit des élucubrations de son esprit.

" Tss... c'est définitivement indéniable... l'être Humain est faible et stupide..."

[ Premier post >.< Je parle beaucoup pour rien dire comme d'habitûûûûde! ]

[peux pas mieux faire pour l'instant >-< gomen.]

Une pression empecha de respirer Nodoka un instant. Il sentait un bras autour de son torse. Bientôt il quitta le sol, porté par un inconnu. Mais la force vitale du garçon n'était pas suffisante pour accumuler des pensées à propos de ce porteur, ou de la destination choisi par celui-ci. À chaque marche, Nodoka se sentait de plus en plus épuisé, il n'arrivait pas à ouvrir les yeux, mais de toutes façons ce n'était pas son intention. Il n'avait qu'une seule chose à faire, se reposer, quelques soient les conditions. Son visage était pâle, comme d'habitude, mais cette fois-ci cette pâleur discernait son état de santé. Nodoka ne sut pas combien d'étages il monta sous les mains du porteur, mais le trajet lui parut étérnel.
Il entendit ensuite une porte grincer, puis fût déposer sur un matelas, pas très confortable. Nodoka resta quelques minutes ainsi allongé. Puis quand il eût l'idée d'ouvrir les yeux, il entendit alors quelques paroles qui provenaient d'une voix masculine. En entendant la remarque qui devait être faite par son porteur, Nodoka aurait voulu répondre à voix haute, mais ses forces n'étaient toujours pas suffisantes pour le faire parler.

*Pourquoi dramatiser un fait qui ne changera jamais ?*

Les paupières du jeune hommes s'entrouvrirent délicatement. Sa vue floue mit du temps à se régler puis il distingua alors une silouhette. Il ne chercha pas à savoir qui c'était ni le pourquoi des choses. L'indiférence totale, c'était la vie de Nodoka. Il finirait sûrement tué par quiquonque de cette ville, puisqu'il ne s'y opposerait point. À moins qu'il est à défendre une âme, qui fasse partie de son esprit. Le jeune homme toussota un peu et referma les yeux, se reposant du mieux possible, ne réfléchissant à rien. Le silence et la noirceur envahissait les lieux, et cela le permettait de se plonger dans un sommeil parsemé de rêves abstraits qui tourmentaient souvent le jeune.

Le jeune albinos, sortit de la ondée d'eau déversée par le cracha irrégulier de sa douche une demi heure plus tard.
Ayant vu l'adolescent s'endormir à nouveau et ne se préoccupant guère de son état, il était aller se doucher et avait changé de vêtements dans l'espoir de se détacher de cette odeur âpre de fumée qui le poursuivait partout depuis son retour. (on va dire qu'il revient de l'église, j'aime l'ordre dans mes posts xD je fais régner la loiiiii *enclume*). C'était alors avec un empressement assez étonnant pour sa flegme légendaire qu'il s'était débarrassé de ses habits pour retourner dans la chambre seulement vêtu d'une serviette, la pudeur ne l'étouffant pas et de toute manière, qu'avait-il a craindre du jeune homme inconscient?
Rien.... Et même conscient il aurait été difficile de le mettre en position de faiblesse quelconque.
S'habillant sommairement, il revint au chevet du garçon, non sans avoir apporter un peu de nourriture pour qu'il reprenne quelque force. Quelque chose lui disait que ce jeune homme lui serait sûrement utile, et son instinct ne le trompait jamais. Quand et dans quelles circonstances il n'en savait rien mais le fait était là. Et puis, pour lui ce n'était pas un luxe de se payer de la nourriture, il aurait de quoi vivre dans de meilleures conditions mais son choix c'était porté sur la discrétion aller savoir pourquoi...
Toujours est-il que, assis au chevet du second albinos, chose peu commune pourtant, Nate cherchait un moyen de raccourcir le temps d'attente avant de s'occuper de se qui l'intéressait réellement. La réponse lui vint très vite, s'insinuant dans son esprit loin d'être délicat.
La solution l'était donc tout autant. [ à moooort]
Posant le plateau au sol, il se pencha au dessus du garçon et lui assena deux claques bien sentis et bien placer sur les joues quelque peu creusées par la misère peut être.
Toujours est-il que ce genre de traitement devrait réveiller le garçon, même si ce dernier mettait du temps à recouvrir ses esprits.

* Mais quelle perte de temps... *

Levant les yeux aux ciel à cette réflexion intérieure, il déposa avec un peu plus de douceur le plateau sur les genoux de Nadoka, constitué en tout et pour tout, d'un peu de riz et de quelques légumes, le tout étant chaud. Il espérait que cette nourriture n'éveillerait en rien les soupçons de l'autre, mais vu son appartement dénudé de tout bien et vu sa profession, il n'y avait rien à redire.

" Réveiller le bel aux bois dormant? " demanda-t-il d'une voix assez froide relevant pourtant une pointe de facétie dans le fond.

Son regard glacier si profond se posa sur les traits de son interlocuteur, attendant une quelconque réaction pour savoir à qui il avait à faire réellement en dehors des quelques informations qu'il avait pu recueillir sur lui.