Un ange sur l'autel... mais est ce un ange?

Un bruit sourd retentit dans l'enceinte de ses lieux saints et dans la noirceur de cette petite église romane, un filet de lumière venant de l'extérieur pénétra pour l'inonder, comme si cette petite église perdu dans les entrailles d'un enfer peu commun venait de recevoir la grâce d'un quelconque Dieu. L'immense battant se referma bien vite sur une silhouette fine, élancée, se faisant aussi silencieuse qu'une ombre. Non pas comme le vent qui faisait gémir la toiture de la battisse.
L'albinos aux grands yeux purs s'avança, ignorant le baptistère qu'il avait laissé sur sa gauche et longeait à présent les nombreuses rangées de bancs. Le nez en l'air, il observait les fresques qu'il connaissait déjà fort bien, ayant pour habitude de s'allonger sur ses bancs tous les soirs à la même heure. Sa main pâle se faufila sous l'encolure de son vêtement, ressortant un petit objet qui brilla un instant lorsqu'il rencontra la lumière. L'objet reçut une caresse légère passagère, symbole de l'importance qu'il avait pour son propriétaire.
Le crucifix retomba sur sa poitrine presque aussitôt.

Il s'aventura de son pas lent jusqu'à l'autel, faisant glisser son index sur ce qui devait anciennement être le socle pour la Bible. Dans ses habits blancs qui lui seyaient à merveille, moulant légèrement ses formes, il était loin d'être indécent, ayant troqué sa tenue de travail noire contre cet accoutrement d'une blancheur immaculée. A cause de cette ten et de sa présence en ses lieux, en le prenait souvent pour le prêtre. Chose qui faisait toujours sourire de façon assez énigmatique l'auto-nommé Nate River.
Levant ses mains vers les deux grandes bougies qui encadré l'endroit où il se trouvait, il les alluma, créant ainsi un étrange miroitement dans le lagon de ses yeux clairs. L'albinos observa un moment la flamme, assis sur la pierre froide de l'autel, trônant ainsi en plein cœur du sanctuaire tout de blanc vêtu, tel un ange peut être descendu des cieux. L'illusion aurait pu être parfaite, avec sa peau d'albâtre, ses cheveux grisonnés presque blanc si étrange, et ses intriguant yeux bleu... Pourtant, l'expression dans son regard fixe était bien éloignée de celle attendu d'un ange.

** Vous appréciez toujours autant l'attention je présume... Moi qui n'était guère penché sur les lieu religieux je viens ici souillé votre mémoire... **

Ce n'était pourtant pas comme s'il n'appréciait pas venir ici... Il se sentait... En paix. Tranquille. Personne ne s'aventurait ici, où du moins jamais en sa présence et les quelques clochards avaient apprit à ne pas rester en ces lieux lors de ses horaires de pause. En communion avec le calme, il fallut qu'un bruit vienne brouiller sa sérénité.
Il pencha délicatement la tête vers l'étranger, plantant son regard bleu sur l'ombre à contre jour qui venait de laisser claquer le battant de la porte de sa demeure secondaire...

[Libre mais je pense qu'une certaine personne va déjà venir donc V.V]

[et cette personne, c'est mwaa! A MWAAA!!!]

Le battant de la porte de "leur" demeure secondaire s'ouvrit, un filet de lumière doux et empli d'une clarté éphémère, pénétra dans la bâtisse. Une ombre fluette, à la carrure princière, et au visage légèrement colorée, aux yeux revolvers, et à l'allure énigmatique laissa ses pas lourds se transmettent à même le sol. Au loin, une autre ombre, et de son apparence angélique, elle laissait présager un heureux évènement, et pourtant, le regard froid, glacial, de cet être aux yeux cristallins, faisait basculer toute once d'espoir. Il paraissait si ingénu, et tellement innocent sous ses airs de vagabond égaré, ne demandan qu'à être accueilli par une main chaleureuse et qui lui sera familière tôt ou tard!

Eliezer, cigarette en main, et n'ayant pas souhaité remplacer son uniforme de travail pour un tout autre revêtement, entra avec indifférence dans l'église, laissant entre ses lèvres, s'échapper une bouffée toxique, une bouffée de fumée de cigarette, mélange de mercure, et de toute autre substance visant à raccourcir votre vie en moins de deux. Il faisait parti de ces nigauds, qui espéraient trouver un peu de paix, dans un univers abstrait et euphorique que peut l'être la drogue, avec ses petits avantages, et ses gros inconvénients.
Sa réaction fut celle qu'il éprouvait quand il apercevait un client entrer dans son bar : un visage fermé, mais des attentions simples qui faisaient de lui un propriétaire peut être trop gentil dans ce monde de brutes, où insouciance rime avec "se faire embrocher sec"...

*Un égaré, ou un habitué?*

Ce fut bien la seule idée qu(il eut en tête, quand l'audacieux et culotté Nate River, lança vers lui un de ses regards limites insolent, mais qui laissait tout de même à réfléchir, par sa simplicité, et sa spontanéité.
Eliezer aurait pu être discret, mais, il ressentait un besoin oppressant de se recueillir. Pour tout arranger, il continua d'avancer dans l'allée qui était dessinée par la présence de plusieurs bancs, permettant à ceux le voulant, de penser tout en se posant calmement. Il ne lança aucun regard à Nate, seul quelques airs furtifs, parce qu'il n'y avait personne d'autre sur qui concentrait toute son attention...peu de temps apres, il écrasa sa cigarette sur le rebord d'un vitrail pour se rapprocher de l'autel, effectuer un bref signe de croix, et observer les différentes caricatures de la religion, et pourtant, Celui qui le fixait, le gênait un temps soit peu...néanmoins, il ne se donna pas la peine de lui demander quelles étaient ses intentions, après tout, il n'était pas assez curieux pour ça, et il ne se prenait jamais le chou pour des choses futiles...
L'odeur de tabac qui rôdait autour de lui, laissait une atmosphère lugubre émaner de lui, sans compter sa triste tenue, un chemisier sobre dont les contours des boutons étaient finement dentellés, et un bas semblables, ne laissant aucun bout de chair en dépasser...

La seule chose qu'il eut l'audace de prononcer, fut un bref "salutations, Faux-Dieu"...on ne pouvait savoir si il s'adressait à Nate, ou à ce Dieu que tout le monde pensait inébranlable, et qui pourtant, n'a pas été capable de remettre a plus tard la chute du Paradis...

L'ombre passa dans la lumière, et il put l'observer à loisir, de son petit regard ingénu et pénétrant. Des cheveux noirs, retombant sur la nuque de l'autre, un attitude froide et quelque peu hautaine qui se démarqué des personnes qu'il croisait habituellement en ses lieux, s'écrasant plus qu'autre chose face à sa présence. Le jeune homme avançait, sur de lui, laissant derrière lui cette traînée de fumée néfaste rendant sa personne des plus intrigantes. Un semblant de mystique planait autour de lui dans cette ambiance de recueillement.
Le garçon sous ses airs d'angelot, poursuivit du regard cette silhouette avant de s'en détacher avec indifférence, comme s'il avait vu passer le vent. Il ne releva même pas ses quelques mots qui le firent sourire intérieurement...
Ses yeux bleus se clorent un instant, profitant du résonnement agréable des pas dont les répercutions revenaient toute vers l'autel. Ses doigts jouaient nonchalamment avec la croix qu'il portait autour du cou, quand ses sens olfactifs le mirent en alerte.
L'albinos resta passif, s'autorisant seulement un significatif haussement de sourcils auquel se suivit un froncement extinctif prévenant de sa personne.

* Pas cette effluve...*

Une odeur âcre, désagréable et des plus hait venait de lui faire ouvrir, les yeux, se posant sur le jeune homme. Il savait qu'il ne supporterait pas bien longtemps cette odeur qui ravivait au sein de son esprit, quelques douloureux souvenirs.
D'un geste leste et agile, il descendit de son perchoir, se dirigeant furtivement vers l'opportun, son visage calme reflétant une parfaite indifférence, ce qui donnait ses yeux cristallins un air de pure véhémence. (fougue/ardeur pour ceux qui savent pas). Nate se plaça avec nonchalance face au brun, opposant ses pupilles bleutés à celle sombres de son vis-à-vis.
Sortant une langue mutine il lécha légèrement son index, avant d'éteindre d'un geste précis l'objet de son agacement. La cigarette n'émettant plus son affreuse fumée, retira sa main restait près du visage aux traits fins, et s'approcha du visage d'Eliezer.
Il souffla sur les deux pétales roses qu'étaient les lèvres du garçon, ayant au préalable subtilisé la cigarette, faisant s'en aller la fumée qui tournait encore autour du fumeur.

Sans plus, sans un mot ni même un regard qui expliquerait le caractère quelque peu sensuel du geste, il se recula, et retourna à sa place, fixant de nouveau un point cette fois ci non loin d'Eliezer, et enroulant l'index qu'il avait humidifié auparavant dans ses mèches de cheveux couleur perle, l'air totalement ingénu et d'une pureté troublante en ses lieux si mal famés.

Qu'elle ne fut pas sa surprise, quand la douceur ingénue de notre dénommé Nate River, faisant abstraction de toute reaction de sa part, vint à s'emparer sensuellement (sensueeeel) de sa cigarette, en un geste tellement calculé qu'il était presque impossible de penser qu'il avait été automatique...peut-être que l'odeur âcre du mercure, et d'autres substances que contenait la cigarette ne lui plaisait pas, et qu'il avait su exorciser cette haine, avec un penchant très accru pour la provocation? Certainement, et voilà qu'il nous le prouva, là maintenant tout de suite, en ces lieux peu appropriés pour se faire un petite fumette commune...
Bien que cette approche fut furtive, puisqu'il s'en retourna sur son autel, tel un ange doté d'ailes invisibles, Eliezer, lui, ne broncha pas, et eut pour simple idée de "se venger" en toute délicatesse.
De son allure princière, il laissa émaner de son corps une brève chaleur qui tournait autour de lui. Un semblant d'amour qu'il aurait pu transmettre autrefois, si il avait été mieux loti par la vie...
Mais, comme tout le monde le sait, elle ne nous fait pas de cadeaux, et devient une garce quand on sait rester droit, quand on s'efforce d'être le plus saint possible en tout point, en tout acte.
Mais ici, à Kuroi Mochi, on n'fait aps dans la dentelle (air provocateur de la mort qui tue), et il faut pas se mentir, la mentalité de chacun, dépend de l'atmosphère dans laquelle un individu réside!

Après que Nate ait osé piquer la cigarette de notre Eliezer, en plus de l'éteindre sans se soucier de son petit confort, le ténébreux eut pour réflexe d'en rallumer une autre : tant qu'à faire..
Sans se préoccuper de ce que pouvait bien en penser Nate, il sortit une boite en fer, où étaient dissimulés un briquet, avec ses initiales qui y étaient soigneusement gravées, ainsi qu'un tas de cigarettes, enroulées dans ce qui paraissait être un mouchoir...d'autres initiales y étaient cousues M et E, certainement celles de sa mère...
Il prit une cigarette au pif, et avec son briquet il l'alluma à son extrémité, et le tour de magie prit enfin vie...

*Une petite bouffée par-ci, une petite bouffée par là!*

Il arqua un sourcil d'un air de dire "tu m'cherches tu m'trouves!"
Il le toisa du regard pendant un court instant, laissant un filet de fumée s'écouler dans l'atmosphère, enfin, il se mit à former des petits ronds, quand l'orifice qu'était sa bouche, prit une forme circulaire, pour en amener les effets désirés.
Si Nate avait été si provoquant et sensuel, c'est qu'il en attendait autant, n'est-ce pas? Alors, pourquoi ne pas jouer avec ses nerfs, tant qu'à faire,?

*Petit, petiiit!!*

Tant de pensées, pour autant de gestes...

Le voilà qu'il se mit à poser son postérieur sur l'autel, tout en laissant une distance assez marquée entre eux. On aurait dit qu'il se concentrait, comme-ci il cherchait à choper la bouffée du siècle, et pourtant, c'était ce qu'il était en train de faire...il sélectionnait chaque bouffée, mais pour quel motif, et au profit de quel aboutissement? Vous allez voir, ce qui va suivre va vous éclairer...
Continuant d'exercer sa prise de bouffées, il approcha en douceur sa main qui faisait bénéficier d'une chaleur intense, voire envoutante, parfois dérangeante. Ses allures de prince, lui procuraient une majesté admirable dont il savait tirer parti...il plongea ses yeux vagues dans ceux de son interlocuteur, et sans crier gare dès qu'il put enfin laisser ses lèvres y compris sa langue pénétrer entre les lèvres de Nate, il laissa s'échapper une bouffée de fumée qu'il introduisit contre le palais et les papilles gustatives de l'albinos, en retenant son visage entre ses doigts, pour caresser tendrement ses joues comme pour l'amadouer...
Il s'éloigna, cachant derrière ses mèches brunes cette envie irrépressible de mourir de rire...sautant sur ses pieds pour s'éloigner, et fumer tranquillement sa cigarette, observant à travers les vitraux la lumiere si rare et tardive du soleil...

[Je te réponds maintenant en 4ème vitesse faut que je fasse ma rédaction pour demain <O<" **immature**]

L'arrogance avait toujours été, depuis l'année fatidique où sa vie avait basculé, un de ses plus grands défauts malgré qu'il sache habillement le cacher. Cela avait toujours était vrai, et encore aujourd'hui son regard laissait transparaître toute l'aplomb qu'il avait en lui face à l'obscur jeune homme qu'il venait de narguer en quelque sorte, bien que cela soit, pour une fois, inconscient. Eliezer l'intriguait. La chose était dite, et son esprit l'acceptait tant que l'étranger n'empiétait pas sur son espace vital. Chose qu'il n'avait vraisemblablement aucune raison de faire. Nate était tranquillement assit sur le piédestal lorsque de nouveau, la manifestation de la cigarette vint de nouveau lui taquiner les sens. Il retint un haussement de sourcil qui aurait pu le trahir, et se contenta d'ouvrir ses grands yeux bleus qui cherchaient à identifier l'origine de cette nouvelle offensive. Il ne dévia pourtant pas le regard, sachant d'ors et déjà que l'importun en question était le même que celui à qui il avait escamoté la substance incommodante quelque minute auparavant. Mister River n'en pensait pourtant pas moins, vociférant derrière son masque d'impassibilité à toute épreuve.

Enfin.... le "à toute épreuve" serait bientôt à corriger bien qu'il ne s'en doutait pas encore.
Eliezer se retrouva vite à ses côtés, narquois et moqueur dans sa situation. Une appréhension le prit, un coin de son esprit lui murmurant de se méfier du jeune homme se trouvant tout près de lui, un peu trop pacifique et calme pour être honnête. Du moins, si ce mot avait encore une quelconque valeur ici bas... Il ne renonça pas pour autant et envoya valdinguer plus loin ses pensées stupides et des plus incohérentes. Les yeux à nouveau clos, le visage calme et fermé, il se contentait d'écouter le souffle ponctué qu'émettait le brun dans le silence quasi religieux de la collégiale. Il se laissa partir à cette douce quiétude, tentant de contenir le trouble omniprésent que créait chez lui l'odeur du tabac.

C'est alors qu'une chaleur grisante et pourtant si haïssable couru, frêle et taquine, sur sa joue, invitant d'une pression l'albinos à détourner sa frimousse vers celle des plus agréables de son interlocuteur muet. Il le fit avec cette inertie qui lui était propre avant de rencontrer l'épais embrun régnant sur les pupilles profondes d'Eliezer. Nate n'eut le temps de réagir que les lèvres du jeune inconnu prenaient possession des siennes d'une façon plus que instigatrice. L'exclamation silencieuse qu'il aurait voulu exprimer laissa le champ libre à une langue mutine et à une toute autre chose encore plus désagréable que la sensation atroce d'abaissement qui le parcourait lui offrant ses frémissements si déplaisants... mais étaient-ils bien dû à cela? Il ne broncha pas d'un millimètre malgré l'effluve qui emplissait son palais dans cet échange aux origines des plus floues. Son regard ne cilla même pas mais, lorsqu' Eliezer lui laissa la possibilité de respirer, il ne pu s'opposer plus longtemps cet écœurement maladif, et se mis à toussoter plus bruyamment qu'il ne l'aurait souhaiter.

** En...enfoiré! Réussir à conjuguer ainsi ce qui me révulse en un seul geste...!! **

La main à sa poitrine, sa toux se calma, ressentant derrière son dos l'hilarité plus que compréhensive du garçon aux allures princières. Il n'empêche que, après avoir cesser de s'étouffer à moitié, il resta quelque seconde ainsi prostré, ses pensées filant à toute allure analysant chaque fait de la situation avant de se retourner vers l'autre garçon, la même impassibilité sur la visage...
Enfin, presque.
La seule différence notable était l'embrasement qui venait de surgir dans les deux orbes glacials de ses yeux bleus presque chimériques. Un regard qui venait de prendre vie, sous l'élan de faiblesse qu'il avait eu dans l'instant. L'autre était dangereux, il le sentait, et il se devait de voir à quel point il l'était.

" Tss... "

Le murmure résonna bien plus fort à cause du vide des lieux, créant de ce son si frêle quelque chose de plus puissant. Il passa une main dans ses cheveux d'albinos avant de regarder la courbe du dos de l'impénitent.
Ne supportant pas le sentiment qui le submergeait, il rejoint en quelque enjambé Eliezer se laissant courir son regard vif dans celui narquois et rieur de son vis-à-vis. Il se devait de lui rendre la monnaie de sa pièce, mais à y voir de plus près le jeune homme en face n'attendait que cela... Et Nate devait bien se l'avouer, le geste qu'avait eu à son égard Eliezer était dangereusement suicidaire... et terriblement saisissant. Il était étonnant de voir à quel point le fait de lui opposer une quelconque résistance le mettait dans un état intérieur proche de l'effervescence. Et cette ébullition se lisait énormément dans ses yeux ajoutés à une autre chose. Une lueur plus singulière dans ce regard glacier qui rendait ses pupilles plus fines, presque aussi félines que sa démarche.

Le regard mutin à la limite de la désinvolture, il fit glisser son index sur une peau frémissante, ayant à sa disposée l'abdomen -musclé- du jeune homme.
Eliezer était habillé tout de noir, une chemise fine entrouverte sur son ventre et un jean noir taille basse sur des hanches plus que bien dessinées, assez serré pour laisser deviner d'autres formes bien plus aguichantes. (.... oui bon ok j'arrête de baver sur Elie x3) Mais en dehors de cet accoutrement assez attirant, il était classe. Et cette classe était d'autant plus attrayante grâce à l'allure du brun. Il était plus que rare de pouvoir rencontrer quelqu'un ayant un tant soit peu de prestance, chose qui lui manquait assez depuis qu'il avait renié son passé.
Continuant de fixer avec assurance Eliezer, il assura sa démarche en faisant glisser sa peau contre celle brûlante si près, caressant astucieusement la peau sous l'embrasure du jean.
Souhaitant augmentant l'effet, il posa sa seconde main sur la cravate du séduisant garçon avant d'attirer sa chair d'une pression se retrouvant presque contre lui. Le second index passa dans le nœud de la cravate la défaisant avec lenteur tout en rapprochant son cou qui se retrouva vite sans défense face au souffle brûlant d'un albinos aux instincts animaux subitement éveillés.
L'envie subite de goûter à cette peau contrôla son raisonnement et sortant un petit bout de langue, il lécha avec précaution le lobe d'oreille qui le tentait soudainement.
Nate se recula par la suite, tenant toujours la cravate à moitié défaite dans l'une de ses mains, et se pourlécha les lèvres tout en fixant Eliezer, avec une once de méprise qui le rendait plus intriguant encore.

[... Bon... restons totalement chaste dans la rédaction d'Histoire... *mal barrée* z'aime pas mon post te prévient vOv]

[tu sais que je le nem fort ton post hi hi hi!! <.<]

Dans l’église, les deux individus se laissaient désirer ou aller à quelques taquineries un peu futiles, enfantines, mais laissant croire qu’ils s’attiraient inconsciemment l’un vers l’autre. Leurs sentiments étaient un peu différents, leur vision du monde extérieure aussi, et ce raisonnement qu’ils se portaient pourtant, se joignaient avec une cohérence spectaculaire.

Et voilà que peu de minutes après sa provocation, le ténébreux aux allures princières se sentit fixé par un regard exprimant une méprise, ou alors un peu de sournoiserie, un côté fourbe qui allait très bien à Nate, et qui s’accommodait à ravir avec la personnalité d’Eliezer. Le faux Dieu comme il l’avait si bien surnommé, restait perché sur son autel, demeurant sceptique, paraissant réfléchir, plongé dans un intense instant de réflexion, pour réfléchir à comment agir pour perturber le comportement fort hautain du prince. Sa chevelure en bataille lui octroyait un esprit bagarreur se transmettant dans ses orbes glaciales et obscures, ne dégageant rien d’autre que cette haine qu’il avait ressenti quand il avait assassiné son père, mélangé aussi à cette insouciante douceur. Il avait eu beau penser que le Destin l’avait fait à sa place, il avait pourtant été contraint de s’avouer qu’il avait été son propre vengeur.

Il poursuivit sa démarche lente, et s’avançait vers la sortie, sa cigarette au bec, absorbant quelques bouffées grisâtres pour les éjecter à partir de ses narines, ou parfois par la fine ouverture que laissaient ses lèvres pour lui laisser le temps de prendre un bol d’air pur. Effectivement, sans me vanter de mon personnage (sur lequel Jo bave…aussi je te demande de ne pas me le salir, car une éclaboussure te coûtera plusieurs petits sous), il possédait une classe et une prestance. Elle le rendait imposant ou alors assez fantastique, tel un prince infernal que l’on n’oserait offenser, par peur de subir son regard hautain et fermé qui fait de lui un prince froid mais charismatique.

Nate quant à lui, était un charmant albinos dont les yeux bleus ressemblaient à des océans profonds à l’eau stagnante, se mouvant avec difficulté, car ils en deviennent si flous, que l’on a du mal à le cerner du plus profond de son être. Il était une créature blanche telle un ange, qui dégageait une pureté extérieure, trahie par cette attitude qu’il mit en pratique en la présence de Eliezer.
Le brun entendit des pas derrière lui, félidés et tatillons, puis il se sentit transporté droit contre le corps chaud et en ébullition de l’albinos, le fixant de très haut malgré sa petite taille qui le désavantageait : mais ça le rendait plus chou, cela va de soit…(raclement de gorge très aigu)
Son souffle doux et irrégulier, provoqué par l’essoufflement de sa petite course pour arriver à perturber la promenade quotidienne du barman, suffit à forcer Elie de fermer les yeux pour savourer cette chaleur. Elle ne dégageait aucune odeur désagréable comparée à la sienne, et si il pouvait monter plus haut, ça ne serait pas plus mal, puisqu’il effleurerait ses lèvres qui avaient relâché dans la rapidité du mouvement son avant dernière cigarette. Il fut pris de court par l’agrippement de sa cravate. Un geste sensuel, charnel et qui inspirait une provocation non négligeable, elle avait été imprévisible jusque là, et Nate avait su mettre en haleine le ténébreux, appréciant ces petites surprises qu’on lui infligeait à tort et à travers dans le feu de l’action.

« Oh…on dirait que tu as été fort perturbé par mes provocations. Tellement chamboulé que tu te sens obligé de me devancer…tu es mignon à croquer, tu sais ? »

Un sourire de vainqueur fendit ses lèvres, découvrant ses dents n’ayant, dirait-on, même pas subi les effets du tabac, elle restait éclatante, avec un petit défaut après tout que tout humain normal possédait. Son visage était si proche de celui de l’albinos, passant sa langue sur ses lèvres, jouant à lui octroyer quelques baisers fougueux, qu’il n’osa plus vraiment quoi faire, ni quoi dire, tellement il en était flatté. Le brosser dans le sens du poil…d’une telle façon ! Il ne fallait pas, c’était trop lui donner en une seule rencontre ! Machinalement, il laissa ses mains baladeuses parcourir le visage de son interlocuteur, qui venait de lécher délicatement et avec une certaine retenue le lobe de son oreille. Un frissonnement désagréable parcourut l’échine du brun, laissant son souffle dégageant une odeur désagréable de tabac (ce qui le rendait plus virile remarque…) glisser sur les lèvres pâles de Nate. Sans crier gare, il passa sa main droite dans le cuir chevelu de l’albinos, et l’agrippa doucement par les racines, profitant de sa petite taille pour le narguer mais agissant ainsi pour l’éloigner, bien que son regard de teigne était fort attirant et mignon à croquer…tellement mignon et bon à déguster, que Elie laissa ses lèvres vagabonder dans le cou de sa nouvelle rencontre peu anodine, laissant le feu de ses doigts ébouriffer ses cheveux, sans même l’agresser, car il n’était pas du style à se précipiter, pour chaque chose son temps, si son rythme était rompu, il s’énervait à coup sûr. Peu de temps après avoir parcouru le cou et le creux des épaules de Nate, il remonta laissa ses lèvres frôler son menton, pour se mêler aux siennes, relevant un goût amer qui ne lui déplut pas, agrippant de ses deux mains et en douceur la taille de Nate pour le ramener contre lui, bien que ce n’était pas son genre de s’exciter pour un rien, mais puisque le gosse le désirait, pourquoi pas ? Il se permit même de laisser ses mains passer sous la chemise blanchâtre et peu valorisante, afin de s’éterniser dans le bas du dos, n’osant même pas étaler ses doigts de tout leur long, laissant seulement leurs extrémités, marquer à jamais le corps de l’albinos au visage d’enfant…

[Nate: le gosse? ==¤ le gosse!!! quel gosse!?
Edel: oooh ferme là! *l'assome avec un lampadaire*
Moi aussi ze sushi ton post! ^^]

L'albinos aux yeux pâles cessa ses attentions sommes toutes aguichantes, lorsqu'il entendit les quelques paroles de son vis-à-vis. Un demi-sourire mystique et des plus intrigants en profita d'ailleurs pour se frayer un chemin jusqu'à ses lèvres tentatrices où passaient une langue mutine mais qui savait être ravageuses par les flammes qu'elle savait faire naître ou tout simplement des plus salvatrices. Arrogant et dédaigneux, son regard restait figeait, comme ancré dans les orbes dorés d'Eliezer, le fouillant par ces deux miroirs que l'on disait être ceux de l'âme.
Il ne répondit rien sur le coup, non pas car il ne savait que rétorquer, mais car il préférait attendre pour jouer un peu plus avec ce jeune homme qui l'intriguait tant et on ne peut pas dire que les attentions dont il était désormais la cible soit ce qu'il y a de mieux pour rester concentré sur le cours des évènements.
Il y avait toujours une grande satisfaction à ce genre d'attirance, bien que Nate ne se préoccupe seulement que de la sienne: on le désirait malgré son apparence fragile et juvénile et même s'il n'était pas mis en valeur. Imaginez donc ce même damoiseau, vêtu essentiellement d'un kimono assez affriolant vu le peu de peau qu'il couvre... Bref!!
Délicatement, il passa lui-même ses mains dans les cheveux sombres de son rival si l'on puis dire, l'incitant en les enserrant à être un peu plus fougueux alors qu'il rejetait lascivement sa tête en arrière, dégageant ainsi l'accès à son cou pour les lèvres charnelles d'Eliezer qui savaient fort bien lui faire parvenir une myriade de sensation par de simples baisers bien placés. La caresse des lèvres du gêneur sur son menton lui fit reprendre pied, participant avec malice aux échanges qui mêlaient agréablement leurs deux souffles désormais plus saccadés que la normale.
Et si son visage laisser apparaître quelque traits des plus enfantins, son corps était lui tout ce qu'il y a de plus adulte tout en gardant une finesse qui appelait à la luxure comme pouvait le ressentir brièvement les doigts fins de mister Ethen qui passaient voluptueusement sur ses hanches, le bas de son dos ou de son ventre.
Ses propres mains, avaient parcouru subtilement les premières courbes de ce corps qui tentait de le consumer sans succès, et celle qui s'était logée dans les entremêlements de la crinière ébène redescendit ce visage attrayant pour se frayer un chemin sous son menton, le remontant jusqu'à ses yeux d'une caresse plus appuyé de l'index, alors qu'il susurrait sensuellement à son oreille:

" Si provocation il y eut, sachez que je ne m'y suis point attardé aux vues de leurs valeurs mais si je suis, comme vous le dites, aussi désirable pourquoi hésiter... embrasez-moi, si toute fois vous y parvenez... "

Sitôt dit, Nate posa cette même main sur le torse de son interlocuteur et d'une pression le repoussa se dégageant de son étreinte qui le marquait dans sa chair, et qui risquait de devenir une drogue si cet instant perdurait. Mais le mal devait être fait, car le tragique de cette drogue l'inciter à rendre Eliezer dépendant de son corps, exigeant le faire désirer chaque frôlement entre leurs peaux. Sensuel, tentateur et provocateur, il esquissa un sourire sur ses lèvres un peu plus tôt humectées d'un coup de langue aguicheur, et se dirigea vers l'autel où il se trouvait avant que l'individu le plus attirant qui soit ne pénètre ce sanctuaire. Il s'y hissa, exposant son dos à Eliezer, une jambe ballante dans le vide, l'autre repliée et laisser pour compte sous son arrière train rebondis, la position relevant sa tenue sobre et décente sur un chute de rein qui elle, n'avait plus rien de décente...

[et voilà! Court, sans broderie mais qui fait dans la finesse tout en allant droit au but. Avis? éè]

[tu devrais faire des posts comme ça tout le temps au lieu d'en mettre plein la vue avec un roman, hihi it's good, oh my fucking god *porte*]

Les baisers échangés étaient comme un rituel d'approche pour les deux Princes, l'un chérubin dans le coeur et en apparence, l'autre plus renfermé, et plus tenté par le méconnu que par ce dont il avait dejà parfaitement connaissance. Il laissa agir sa proie (en fait ils se jouaient d'eux mutuellement, un fait très curieux et ma foi contradictoire nan?), toute frétillante de plaisir, assumant entièrement ses caresses, ébouriffant la chevelure presque couleur ébène du prince. Il était simplement venu narguer du haut de son piédestal existentiel le faux Dieu qui se plaignait sur leurs épaules, et le voilà en train de batifoler avec un ange à l'esprit impur et inéluctablement empli de désirs luxuriants.

Le ténébreux laissa ses orbes glaciales mais attirantes se baigner dans celles de son interlocuteur, celui pour qui il venait de se prendre soudainement d'affection. Il laissa ses petites mains (de gosse hihi) vagabonder sur son corps tout entier, bien que les premières caresses n'eurent aucune succès vis à vis de ses fantasmes personnels. Peu de temps après, quelques frissons parcoururent avec facilité la courbe de son dos, celles de ses hanches, et en particulier son visage, son cuir chevelu, pressentant quelques mèches qui se dressèrent inconsciemment sur son arrière crâne. Son allure d'habitude peu négligée, contrastait avec le côté je-m'en-foutiste qu'exprimaient les vêtements peu aguicheurs de son prochain.

Pourtant, quand il le laissa savourer une dernière fois le passage de sa langue contre la sienne, pour ensuite se hisser sur l'autel comme pour le bouder, ses formes n'en ressortirent que mieux. Les courbes charnelles de son corps prirent enfin vie, dans une position peu décente, qui révélait un taux important d'envie de le voir arriver près de lui, peut-être, et ces paroles si dictatrices qu'il lui avait confié, signifiaient beaucoup à ses yeux.

*En même temps, pourquoi être aussi faible? Mais surtout, pourquoi résister devant cette étrange "créature" qui ma foi, éveille beaucoup de mes fantasmes cachés...*

Sa faiblesse prit le dessus, et il en resta pantois de cette attitude enfantine, capricieuse, mais tellement aguicheuse et charmeuse. Si là était sa façon de faire succomber, il eut un effet plutôt positif chez Eliezer, qui néanmoins, laissa le doute planer. Effectivement, il resta statufié sur place pendant un laps de temps, où l'on aurait pu penser qu'il tentait de réagir plus solennellement aux provocations si bien calculées de l'Ange. Bien qu'il était en proie à une hésitation très facilement apercevable à travers ses cernes dessinant le contour de ses yeux, il fonça un peu tête baissée comme un fauve au coeur tendre et en manque d'affection. Sa démarche habituelle était digne d'un gentleman, mains dans les poches, sa cravate toujours defaite qu'il avait laissé comme telle. Il la défit entièrement, prenant le risque de la laisser giser sur le sol froid de l'église, pour déboutonner quelques uns de ses boutons, pour ne laisser s'entrevoir que les premieres courbes de son torse finement musclé. Puis, s'arrêtant derrière Nate, tout en préservant une distance évidente, il allongea ses bras, pour déposer ses mains sur ses épaules, et les dénuder en écartant avec application le tissu du col de sa chemise d'une blancheur immaculée, tandis que les boutons s'évadaient de leurs euuh trous (...) avec une pression si mince qu'il en fallut peu au ténébreux pour dénuder entièrement le torse de son Ange, qu'il allait se faire un plaisir de souiller. Ses mains délaissèrent le tissu tombant vers ses avants bras et laissa des baisers doux et à l'odeur de tabac s'éterniser entre ses omoplates, contre sa nuque, tout en remontant au fur et à mesure dans sa chevelure blanchâtre, y plongeant son visage comme dans un nuage de douceur. Ses mains soutenaient leur emprise sur ses épaules, et effectuaient des gestes circulaires pour en dessiner la forme.

Sa peau était douce bien que inodore et savoureuse...

[C'est surtout que je commence à avoir en main mon petit Nate, et que je suis totalement d'humeur à m'incarner dans ce perso! Mais bon! èé j'écris des romans parfois certes, mais quand l'inspiration y est c'est de qualité! Non mais ho V.V]

A la fois marionnette et marionnettiste, Nate jouait à triturer les mèches de ses cheveux entre ses doigts, les attrapant parfois entre ses lèvres en un geste non moins sensuel que l'enroulement et le déroulement de ses cheveux parsemés de touches blanchâtres sur son index tendu. Il avait pleinement conscience qu'il était une proie qui se trouvait être aussi traqueur, et cette situation le complaisait au plus au point, pour ne pas dire qu'elle n'en était que plus affriolante.
L'indécision d'Eliezer était palpable, tout comme son corps l'avait été quelques instants auparavant et tout comme il le serait de nouveau très bientôt, car il ne faisait aucun doute dans l'esprit de l'albinos, que son petit poisson qui tournait sagement en rond allait chercher à aller dans sens de leur corps. Alors il attendait patiemment, se délectant dors et déjà de cette chaire qu'il avait entrevu et qui, lui si réticent à la souillure de son corps, savait qu'il aurait pu damner son corps s'il avait été encore pur pour cet être qui le désirer ardemment désormais.
L'envie était sûrement l'une des seules chose qui savait faire flancher le plus droit des hommes, alors ici bas, quoi de plus simple que de la susciter. Il n'empêche que Nate savait fort bien la faire naître aux creux des reins de ses damoiseaux en quête de jeux charnels, et que le plaisir ressentit dépendait entièrement de la méthode de séduction, chose qui avait quelque peu disparut avec le temps.

Les deux pétales qui formaient ses lèvres se courbèrent délicieusement lorsque la caresse mordante de l'air vint se choir sur la peau de ses épaules à présent nues et sur lesquelles reposaient deux mains qui feraient bientôt connaissance avec chaque autre parcelle de son corps finement sculpté pour les fantasmes d'autrui (et surtout les notre pour tout dire X3).
Le geste avait été brusque, frénétique, à la limite du sauvage, tellement... hmmmm... animal, qu'il se retint de trahir son enivrement en se mordillant charnellement la lèvre inférieure.

* Qui a-t-il dit qu'être capricieux était un défaut? hm... pas moi en tout cas! *

Joueur, un feu tentateur embrasant son regard de glace, il tourna légèrement son dos et ses épaules, exposant un peu mieux sa fine musculature saillante au regard plus qu'approbateur d'Eliezer, et tournant à demi son visage pour le jauger de ses prunelles bleutées, tout en se la jouant aguicheur par cette langue qui passait et repasser sur ses propres lèvres avec la même idée: dévore-moi.
Son assaillant étant somme toute un peu trop décent à son goût, il se laissa tressaillir car ces lèvres avides de lui se mirent à courir sur la peau de son cou et de ses omoplates, lui faisant clore un instant les yeux en rejetant une fois encore la tête en arrière pour laisser le plus d'espace à ses enivrantes caresses. Lorsque les lèvres eurent rejointes sa chevelure, non sans lui avoir fait connaître les prémices d'un paradis blanc de plaisir, Nate entreprit de jouer les petits chérubins de la luxure, désirant se substituer au plus exquis des péchés. Ses mains partirent en arrière se loger dans le cou du second tentateur, attirant inexorablement son cou de ses lèvres prenant son ton le plus désireux mais qui restait à la fois mesuré et désinvolte, exprimant implicitement qu'il n'était point un trophée aisé à acquérir! Ses mots furent néanmoins prononcés telle une litanie ardente de sensation:

" Comptes-tu me consumer ou m'incendier? Si tel est le cas, vas-y... Embrase-moi... "

Dans une position évocatrice et qui surtout ne laisser en rien ignorer ses intentions à venir, il sortit sa langue avant d'aller taquiner l'oreille du garçon aux allures princières pour ensuite la mordiller dans la vive intention de la faire sienne et de créer à son propriétaire milles et un frissons plus exquis les uns que les autres. Ses lèvres descendirent à leurs tours dans le cou du damoiseau, y laissant de légères traces humides, preuve de leur passage érotique.
Puis lentement, aussi lentement mais sûrement que le corps de l'albinos se détournait de sa position d'origine pour tenter d'avoir plus de l'autre, leurs lèvres se cherchèrent, pour enfin s'accrocher presque férocement, dans toute la sensualité du geste en un ballet sans chorégraphie où seul le plaisir brut compte.

[la flemme de me relire v.v je t'imprime ça pour demain en cours! Surtout que l'on a Art P donc...!]

[bave au risque de noyer son petit clavier oupssss bon ma mere m'a autorisé à venir sur l"ordi un mercredi, il faut applaudir, tention!! ^^ allez je te recopilleuh le post que j'ai fait sur une chtite feufeuille recto verso v.v et je repondrai à Busu au bar bien sur v.v ]

Dominant et dominé, Eliezer se laissa habilement porter par ses sentiments qu"ils soient fourbes ou saints. En tout cas, ils ne se faisaient pas prier pour intervenir dans son esprit, et chaque parole, chaque geste qu'entreprenait Nate faisait se consumer le ténébreux avec ferveur et de l'intérieur. Cette sensation d'être aimé avec facilité, et d'être traité comme une préciosité de la vie, le rassurait, et le confortait dans cette opinion qu'il s'était faite du chérubin boudeur et capricieux à la fois, qui ne recherchait qu'à s'amuser allègrement du comportement du prince. (c'est réciproque remarque *bave*) Souillé et pur à la fois, il attirait comme un aimant les mains chaleureuses du Prince, en quête dun réconfort pour apaiser secrètement ses maux antérieurs à sa vie actuelle à Kuroi Mochi.
La douceur des mains de Nate parcourut son corps et envahit son être, lui arrachant des frissons puissants, intenses, lui extirpant aussi un profond soupir d'épanouissement. Il le laissa s'évanouir dans l'atmosphère de l'église.
Le Prince voulut se rapprocher davantage et entreprit de hisser une partie de son corps sur l'autel, pour être sûr de ne pas manquer un seul détail de l'architecture fortement attrayante du torse exposé du chérubin souillé. Il décida de laisser ses mains plaquées de la façon la plus virile qu'il soit sur les épaules de Nate, continuant d'en dessiner la forme circulaire, et profitant du toucher doux qu'il procurait. Il laissa ses narines se plonger dans les prémices du paradis blanc de sa chevelure immaculée, il capta l'enivrante chaleur (mâââle mdr) des mains baladeuses de sa proie, jetant sensueeeellement sa tête en arrière, comme pour l'inviter à se ménager, et lui déclarer d'un ton désinvolte mais aussi mesuré, une provocation qui ne laissa pas indifférent Elie.
Le Prince mit un certain temps à se détacher de son plaisir personnel, mais parce qu'il avait encore le temps devant lui, il profita de ces quelques minutes de silence pour les pourfendre.

"Alors je t'embraserai..."

Ce fut une réponse simple, mais qui en disait déjà assez. Eloquente, elle permettrait à Nate de discerner ses intentions.

Sa voix s'était faite ardente de désirs et laissait s'éprouver un sentiment de bien-être, tirant parti de ce paradis corporel que lui exposait avec hardiesse le chérubin fourbe. Mais avant qu'il n'eut le temps de réagir, son oreille fut titillée par quelques coups de langue, une langue semblable à une gourmandise de laquelle on relèverait une préférence très prononcée pour un brin de fantaisie et de sensualité. Les pétales de rose, couleur vermeille de l'albinos, glissèrent sur les courbes fines du cou du Prince, frissonnant lors de l'accomplissement de cet acte aguicheur. Leurs lèvres, après s'être longuement cherchées, arrivèrent au terme de leur quête, et se rencontrèrent, dans un baiser où la grâce manquait un peu pour plus de virilité à chaque baiser.
Quant au Prince, pendant cette langoureuse preuve d'Amour, ses mains longues et fébriles (à cause de la stimulation passionnelle certainement hihi) se plaquèrent avec délicatesse sur le torse exposé de Nate, pour les descendre si lentement qu'il éprouvait un plaisir dingue, et presque sadique à le faire patienter, s'éternisant sur les boutons de chairs durcis par un plaisir éphémère et partagé. Comme pour s'évanouir profondément (>.>) contre l'albinos, Elie laissa s'échapper un énième soupir entre deux respirations saccadées, entrecoupées par des flux de plaisirs intenses...

Un sourire railleur naquit sur les lèvres légèrement empourprées du chérubin lorsque la voix rauque et emplit d'un plaisir non feint d'Eliezer glissa le long de sa nuque offerte. Des paroles qui lui convenaient parfaitement, n'attendant lui-même que cet embrasement qu'il désirait ardemment. Eliezer ayant réussit à capter le peu d'attention qu'il portait aux autres pour devenir, l'espace de quelques minutes qui s'égrènaient lentement, le centre de son univers invraisemblable, Nate se décida de ne rien répondre à la provocation torride pour ne pas faire cesser cet instant aux allures immuables de luxure. Il était pourtant clair pour lui, que celui qui s'embraserait en premier ne serait pas celui qu'il pouvait croire...
Il entrouvrit ses lèvres pour consentir à un mince gémissement de se faire entendre alors que les doigts fins de Son Prince glissaient sensuellement et lentement sur son torse d'albâtre, le soumettant aux frissons qui courraient sur sa chair pâle et brûlante.
Ne souhaitant pas rester inactif pour autant, Nate parvint à changer de position d'un habile déhanchement de bassin. Se retrouvant désormais face à son tentateur, prunelles sombres comme la nuit contre prunelles claires semblable à la pâleur de la lune, il posa voluptueusement une de ses mains près de lui sur le marbre où ils trônaient, se retrouvant donc assis, ses doigts fins caressant la gypse lisse sous lui. Sa seconde main remonta jusqu'à son visage, déposant son visage aux traits fins contre sa paume et laissant son auriculaire à la commissure de ses lèvres tentatrices toujours ourlées du même rictus investigateur en une position qui lui donnait un air un peu vagabond et réfléchit dans cette situation qui n'en demandait pas tant. Juste plus... chose à laquelle aucun des deux ne voulaient ceder trop rapidement.

Au fond de la nef, un vieil orgue aux notes poussiéreuses surplombait la scène dont la seule barrière était une haute sculpture de marbre blanche représentant un chérubin qui trônait quelque mètres au dessus des deux jeunes hommes qui jouaient l'un avec l'autre, à cause de quelques concours de circonstances qui avaient su éveiller leurs fantasmes les plus profonds. Une série de chandeliers aux lumières tressaillantes était alignée au niveau inférieur de la sculpture, créant un bel effet d'ombreset de lumières sur ses deux corps attirés mutuellement par une attraction trop forte pour leur morale qu'ils n'avaient jamais écouté auparavant.
Deux archanges aux ailes fracturées penchaient leurs regards ingénus sur ces individus qui, en plus de la profanation de ses lieux sacrés, ne souhaitaient que profaner le corps de l'autre avec tout le désir de possession qui les animaient depuis que leurs regards s'étaient croisés, multipliant ainsi les échos de leurs soupirs qui ne s'en trouvaient qu'amplifiés.

Ce fût ce désir pressant qui fit prendre les devants à l'albinos à la physionomie divine, agrippant sauvagement la nuque de sa rencontre pour affliger aux lèvres d'Eliezer une morsure qui fit perler quelques gouttes carmines de sang. Il lécha avec application le liquide métallique avant de descendre la mâchoire de ces mêmes mordillements cette fois plus légers et se retrouver face à la gorge où pulsait une veine vitale, si proche de la peau pourtant.
Laissant glisser sur cette partie si sensible à n'importe quel attouchement son souffle ardant, Nate posa ses lèvres pour mordiller et suçer cette peau au goût épicé par l'excitation peut être. Un trace rougeâtre s'y déposa, alors qu'il continuait invariablement sa descente, laissant ses mains dans la nuque de Son Prince aux cheveux d'ébènes.
L'albinos se pencha sur le torse princier encore vêtu et entreprit de défaire lentement et charnellement la chemise sombre de ses dents. Un coup de langue, une morsure humide accueillait au fur et à mesure chaque parcelle de peau qui se retrouvait soudainement démunie de sa protection pour devenir la proie de ses lèvres avides d'elle. Ses mains fraîches avaient glissées sur les pans de la chemise dont les derniers remparts sautèrent, et elles purent enfin débarrasser ce torse finement musclé de ce tissu qui l'enlaidissait.
Son index trouva alors place sur le torse d'Eliezer et traça du bout de ses doigts animés de feu les contours de son torse, sa langue ayant décidée de ne pas laisser au jeune homme l'occasion de s'extirper de ses douces et venimeuses attentions qui laissaient couler dans les veines de la victime un vent torride de folie...

[Hm... quand dis tu? ^^]

[J’aime beaucoup le Nate very rebel]

Le silence était brièvement pourfendu par les soupirs de plus en plus irréguliers de nos deux protagonistes. Se frottant l’un contre l’autre, par quelques baisers torrides, dans un délire qu’ils partageaient ensemble, pour le plaisir d’établir un contact malsain. Un regard puis, un désir invraisemblable et ardent, qui était de vouloir s’approprier l’autre, dans un élan d’Amour éphémère.

La seule chose que le prince et le chérubin ressentaient, c’était cette chaleur qu’ils partageaient et communiquaient dans un semblant d’érotisme, devenant pu à peu pornographique. Le stade n’en était plus à de la simple attirance, mais à un contact corporel qu’ils venaient d’entreprendre avec application. Ils y mettaient du leur, et ne laissaient aucun détail au hasard, par crainte d’avoir oublié de profiter de quelque chose d’important chez l’un, ou chez l’autre. Après avoir allègrement profiter de la musculature délibérément exposée du chérubin malsain, le prince se vit totalement dominé, se laissant faire selon les désirs très subtils et stricts de son interlocuteur. Leurs seules paroles, étaient les caresses qu’ils s’échangeaient, et les baisers qu’ils laissaient entendre aux alentours de l’autel, où ils s’étaient affalés tels deux vagabonds en manque d’amour. Nate souhaita changer de position, en un petit mouvement de hanche si bref, que le prince n’eut pas le temps de pousser un petit « ouf » pour savourer cette beauté qui se profilait à lui. Il intercepta ses désirs, mais n’arrivait quand même pas à le cerner entièrement. Il aimait se laisser prendre de court par les fantasmes violents de l’autre, commençant à harceler ses lèvres, après avoir emprisonné sa nuque.

Désormais, Eliezer était hors d’état de nuire, il ne pouvait que subir les caresses torrides, et les mouvements si aguicheurs de son ange souillé. Ses lèvres furent assaillies par des mordillements en venant au sang, tellement la fragilité de celles-ci le désavantagea. Elles furent rougies par un afflux de sang dont profita le chérubin, les léchant avec gourmandise et en prenant plaisir à étendre sa victoire sur son menton. Il s’ éternisa, continuant de « marquer son territoire » en s ‘attardant sur le menton, puis le cou du prince, ne manquant pas de gémir lors d’une telle entreprise. Eliezer tenta de relever en arrière sa tête pour atténuer « cette douleur intérieure » qu’il sembla idolâtrer. Mais la force des mains de l’albinos n’eut pour effet que de le laisser appréhender ce qui allait s’ensuivre. Ses soupirs devenaient bruyants, et montaient presque en crescendo, au fur et à mesure que Nate continuait de descendre, pour enlever férocement et avec bestialité les boutons de sa chemise, pour ensuite ôter les pans faisant office de rempart. Ces remparts s’effondrèrent, quand Nate voulut s’immiscer plus intensément auprès du prince. Les bras ballants, Eliezer entoura les épaules de l’albinos pour renforcer cette étreinte douloureuse et affreusement plaisante. Il agrippa de ses deux mains fines et pâles le visage de Nate, et se laissa guider par ses caresses, mais cette domination le mettait mal à l’aise. Bien que la tournure prenait un aspect positif, il ne supportait pas de ne pas pouvoir agir librement, sous l’emprise d’une force dont il ne connaissait pas la réelle nature. Le ténébreux lança un regard discret et séducteur à cet homme aux allures enfantine. Il parsemait son torse de baiser, délaissant quelques traces exprimant toute sa nervosité, cette frustration qui laissait présager beaucoup de bonheur pour la suite.

Du bonheur, le prince en voulait, et ne souhaitait pas se cantonner au rôle simple et insultant du dominé. Délicatement, il descendit ses mains vers les hanches agréablement dessinées de l’albinos, et agrippa ses poignets qu’il parvint à entourer complètement de ses mains. Il écarta ses bras et s’empressa de déposer ses lèvres contre les siennes, en le forçant à relever son visage par la force de ses gestes, vifs, ce qui les rendait plus viriles. Il l’incita à se placer dans la longueur de l’autel, puis au fur et à mesure que ses baisers étaient plus langoureux et ravageurs, il laissait sous son poids, le corps de son amant perdre de sa rigidité pour se plier à lui. Lentement mais sûrement, il détacha ses mains de ses poignets, et profita de la nudité de son corps pour laisser quelques baisers vagabonder aux allures de son nombril, descendant à la limite de son pantalon, pour remonter sagement. L’enfant aux allures sages, fit coulisser sous le corps de son amant ses deux bras, et par la force des choses, parvint à faire basculer complètement en arrière Natounet, pour l’allonger de tout son long sous lui. Il approcha son visage du sien, les mèches rebelles de l’albinos libéraient ses deux orbes océaniques, dont il profita allègrement. Il déposa un léger baiser plutôt soft sur le menton, et commença à en mordiller l’extrémité pour s’attaquer à son cou, tâtant du bout des doigts son bas ventre qu’il n’osait pas encore taquiner, par peur de voir le chérubin souillé lui sauter dessus. Ses mains effectuaient des mouvements lents doux, tandis que ses lèvres, elles, continuaient leur petite excursion, savourant chaque courbe corporelle dont il faisait profiter sa langue. Ses lèvres dont le sang venait de sécher, se mirent de nouveau à saigner lorsqu’elles prirent contact avec cette surface si musclée qu’était son torse. Il n’en fit rien, et continua sa petite visite qu’il continuait d’apprécier à sa juste valeur. Il s’attarda longuement sur le nombril, cet orifice composé d’une impasse dans laquelle il prit plaisir à engouffrer sa langue plusieurs reprises, pour en effectuer le contour avec précision, y déposant un baiser passionné. Ses mains quant à elle, restèrent plaquées sur ses hanches, effectuant des mouvements circulaires, comme lorsqu’il s’était éternisé sur ses épaules, afin d’en dessiner la forme, lui paraissait féminine. Mais il en n’était rien !

[Je m’imaginais mieux la scène que ça, je n’ai pas pu la retranscrire, je suis un peu fatiguée ^^ disoulééée]

L'albinos aux yeux semblable à des lagons aurait volontiers continué ses investigations si un frôlement plus subtile que les autres, plus désireux de faire frémir n'était pas venu caresser la courbe de ses hanches alors que ses poignets décharnés comme les ailes d'un ange déchu se firent emprisonner dans l'étau que les deux mains créaient. Il clôt ses paupières alors que de nouveau leurs lèvres se rencontraient dans un ballet animal, sauvage, bestial qui ne cessait de se reproduire avec plus de fougue et d'ardeur au fil des échanges. Les lèvres se cherchaient plus longues, refusant d'être un instant seulement séparés par l'ennemi qu'était devenu l'air, lui qui les obligeaient à cesser ces douceurs enchanteresses.
Eperdu entre les spasmes qui remontaient délicieusement le long de sa colonne vertébrale, il se sentit perdre un instant ses forces alors que le corps musclé de son amant d'un soir se pressait voluptueusement contre lui, lui ôtant la capacité à s'éloigner de cette chaleur qui croissait au creux de ses reins, bien que pour l'instant cela reste raisonnable.
Prisonnier bien que punitif quelques instants auparavant, il ne put se confronter à un gémissement plus prononcé que les autres de fleurir ses lèvres, alors que son corps se cambrait délicieusement sous la torture humide qui se jouait près de son nombril. Le souffle chaud et saccadé sur son visage lui laissait deviner la présence d'Eliezer en face de lui, aussi ouvrit il de nouveau ses yeux pour se retrouver en face d'un regard félin, princier avec ce quelque chose qui fait la différence entre eux et lui. (je sais plus ce que j'écris arg >.<) Les deux orbes sombres disparurent de son champ de vision alors qu'une ribambelle aphrodisiaque de baiser se laissait choir sur la peau fébrile de son cou, pour finalement atteindre les prémices de son torse dont les moindres recoins étaient désormais connus des mains avides de connaissance du Prince.
De nouveau l'objet de son désir passa près d'une de ses zones les plus hétérogènes, et son corps ne tarda pas à s'arc-bouter, la pression de deux mains l'obligeant pourtant à ne bouger que de peu. Alors, en extatique bourreau la langue taquine d'Eliezer glissait vers son bas ventre pour torturer délicieusement son nombril.

Mais une torture, si plaisante soit elle restait pour Nate un affront qu'il n'était pas près à pardonner, et dans les affres floues du plaisir dont il frôlait les portes, il reprit conscience de sa position de soumis, chose qui eu le don de rendre à l'éclat de ses orbes angéliques un air plus sombre, et terriblement plus sensuel aussi. Ses pieds, sans aucune délicatesse, prirent appuie sur le ventre d'Eliezer, le repoussant d'un coup sec qui risquait peut être de couper le souffle à notre beau ténébreux pour quelques instants. Cet excès de violence au milieu de tant de luxure pouvait avoir une connotation certes un peu déplacer mais laissait entrevoir une facette de Nate qu'il ne dévoilait pas toujours, soit l'absence totale de considération pour autrui mais cela, il n'en avait que faire sur l'instant.
De nouveau libre de ses mouvements, il enjamba le corps d'Eliezer, pressant leur bassin l'un contre l'autre et déposant un chaste baiser sur le bas ventre qui venait de subir l'assaut d'un gentil coup de pied. Mais la douleur n'était elle pas délicieuse au milieu de tout cela? Profané ainsi un lieu saint part la violence, la luxure n'était ce pas l'un des plus beau péché? Cette pensée sortie bien vite de son esprit sinueux pour se fixer sur les choses plus importantes comme faire succomber ce corps étendu son lui et qui appelait dangereusement au viol.
Il ôtât sa chemise blanche, laissant enfin son corps imberbe et musclé tout en discrétion à l'entière vu de son tentateur. Le crucifix glacé qu'il portait autour de son cou, courait sur la peau frémissante de son amant, passant sur cette chair brûlante alors que Nate se penchait sur ce corps qui l'affamait. Ses lèvres se posèrent successivement à l'intérieur des poignets de sa victime consentante, laissant jouer sa langue lentement dans l'espoir de faire perdre à Son Prince la vigueur qui s'y trouvait et surtout, d'entendre ses gémissements se répercuter au sein de l'église déserte.
Le sourire aux lèvres, il fit glisser un genou entre les jambes légèrement écartés d'Eliezer, genou aux intentions plus qu'évidentes vu les va et viens lents qu'il avait entamé avec finesse. Il déposa de nouveau quelque baiser dans la nuque de son amant avant de venir mordiller sensuellement le lobe de son oreille et d'y laisser quelques coups de langues ravageurs. Une idée se présenta à lui, et pariant sur le fait que le jeune homme sous lui pouvait être sensible à cet endroit, il entreprit de déposer une multitude de baiser juste derrière le lobe de son oreille, continuant occasionnellement ses petites léchouilles et mordillement. Pour parfaire le tout, il passa ses mains dans le dos d'Eliezer à présent sous lui, caressant la courbe de ses fesses qui se laissait apercevoir à cause du jeans un peu trop bas pour tout cacher.
Il laissa s'échapper quelques petits soupirs et gémissements, pour voir l'effet que le tout pouvait avoir sur le beau brun ténébreux... graou...

[désolé pour le post merdique, m'enfin tu sais pourquoi -_-"]

Cet esprit de soumission qui se refléta dans cette scène, ne plut à aucun des deux protagonistes.

En effet, le Prince avait aussi ses petites exigences, et il n’était pas rare qu’il fulminait très souvent en lui, quand il s’agissait de se laisser marcher sur les pieds. Sa tentative de domination avait été ratée, mais ce que Nate semblait avoir compris, c’était que le toucher et les baisers, plus particulièrement aux alentours des lobes de ses oreilles, étaient son principal point faible. Il savait user de cette faiblesse avec brio, et Eliezer ne manquait pas d ‘ y répondre par quelques gémissements, qu’il étouffait machinalement au fond de sa gorge, lâchant quelques soupirs pour atténuer cette frustration : celle d’être dominé.

L’albinos semblait éprouver un plaisir fou à dominer, et lorsqu’il l’avait repoussé par un bref coup de pied au ventre, le prince se sentit défaillir sur le moment. Il avait été honteusement coupé dans son intense plaisir personnel, et des relents de haine montèrent en lui, quand il réalisa qu’il était en train de prendre son pied, alors que lui n’avait rien d’autre à faire que de se laisser caresser et inspecter, comme l’on explorerait une mine d’or.
Pas question pour lui de se laisser aller, et de se reposer sur ses lauriers. Il profita de cette main baladeuse aux alentours du bout de sa colonne, pour écarter davantage ses jambes, savourant les quelques caresses prodigieuses qu’il lui infligea, et ramena ses genoux contre ses hanches qu’il serra, faisant mine de vouloir le ramener vers lui. Il usa de quelques baisers, et de quelques caresses avec sa langue ne faisant qu’un avec la peau de son albinos adoré, pour le forcer à desserrer son emprise au niveau de ses poignets, qu’il parvint tant bien que mal à libérer.
Puis, il se servit de son charme ravageur, et de son regard princier pour le percer du plus profond de son être. Un regard de glace, dominateur, et qui exprimait une folle envie de s’emparer de lui, comme il soumettrait un esclave qu’il fouetterait jusqu’à la mort. Il laissa ses mains vagabonder aux alentours de sa nuque, parcourut le début de sa colonne vertébrale, agrippa son cuir chevelu, et le ramena contre lui, le visage de l’albinos fut enfoui au creux de son épaule droite.

Il se servit de la force de ses jambes, pour faire basculer Nate sur le côté. Il venait de s’emparer de son corps tout entier, continuant de lui donner toujours plus de caresses, maintenant que son torse lui était tout dévoué, maintenant que ses orbes océaniques lui étaient destinées. Il avait utilisé à la perfection le poids de son corps pour forcer le chérubin souillé à se plier à sa volonté.
De ses lèvres encore ensanglantées, il dégageait une sensualité qu’il n’avait que peu de fois mis en pratique contre quiconque, même quand il venait à obtenir une petite aventure amoureuse, même si il se préservait, il laissait émaner de lui une prestance, même lorsqu’il était a moitié débraillé, le torse entièrement nu. Le feu des doigts de Nate, l’avait tout simplement éveillé, lui et sa perversité monumentale.

Il passa sensuellement sur ses lèvres sa langue, savourant son trophée qu’il toisait de haut, placé à califourchon sur lui, se redressant sur ses fesses se posant non loin du membre de Nate. Tout ce qui lui resta à faire, fut de parcourir une fois de plus son torse, mais surtout de s’attarder sur cette unique orifice qui perçait son ventre. Il s’en approcha, en sillonnant avec sa langue et quelques caresses buccales, quelques baisers, une fine ligne que lui seul pouvait apercevoir. Cette ligne faite de chair, s’approchait dangereusement du nombril sur lequel il entreprit d’exercer un petit jeu. Lentement, il se retira du corps immobile de Nate, semblant bouillonner de rage de ne pas avoir encore gagné la partie, et fit coulisser sous son corps ses mains, notamment sous les fesses fermes de sa proie qu’il dégustait.
Il souleva légèrement le bassin de l’albinos pour le ramener contre le sien, caressant ses jambes qu’il écarta en douce, et l’intérieur de ses cuisses dont il apprécia la forme et la chaleur. Ses doigts fins et délicats, s’approchèrent dangereusement de son entrejambe, puis comme pour le narguer, il détacha ce qui faisait office de braguette, pour son pantalon tout aussi blanc que sa chevelure, puis le descendit lui et ce qui lui servait de dessous .Il le descendit encore, mais s’arrêta pile quand le trophée en question s’apprêtait à être dévoilé.
Il se servait de cette coïncidence comme d’ une torture…
Eliezer profita de cette surface plane et fébrile, pour y approcher ses lèvres s’y éternisant et n’allant nullement voir ailleurs. Ce qui l’intéressait c’était ce qu’il y avait plus bas, même bien plus bas que les limites de son bas ventre…ses baisers étaient de plus en plus entreprenants, de plus en plus bestiaux et violents. Se mains tremblaient de plaisir, et cette forte stimulation se ressentait à travers sa respiration haletante, et ce souffle saccadé avec lequel il caressa cet endroit si intime de notre Nate…

Non, Eliezer n’était pas un être dominé. Il était conspirateur, égoïste, imbus de lui-même et surtout prêt à tout pour sauver son honneur, en commençant par ne pas succomber aux avances d’un éphèbe qui, de toute évidence, l’agaçait par son unique présence. Il n’y aurait pas de suite à ce qui était en train de se produire. L’espoir naissant serait mort-né, car Elie se complaisait dans ce narcissisme qui le sécurisait, et renforçait les remparts encerclant son cœur à la fois rabougri et gonflé de bonheur, à l’idée de pouvoir aimer à nouveau. Actuellement, ses battements ne trouvaient d’échos que dans le néant, et s’il y avait bien une chose dont il avait besoin, c’était d’être simplement accepté pour ce qu’il était, avec ses vices, son infinie noirceur, et cette trace d’amertume et de culpabilité qui le marquerait à tout jamais. Il n’existait aucun ailleurs paisible pour un individu de son espèce, car il était aussi détestable qu’admirable pour cette méchanceté et ce sadisme ancrés en lui, tant et si bien qu’il ne pouvait souffrir de sa mauvaise réputation. L’homme en face de lui aurait pu le séduire en deux temps trois mouvements, mais à quoi bon. Même pour son propre plaisir, il ne cèderait pas à ses avances. Il était bien trop pathétique dans cette façon qu’il avait de se mouvoir avec exagération, faisant comme si de rien n’était, feignant l’indifférence voire le mépris, alors qu’il était aussi chaud bouillant que la braise. Il devait faire partie de ceux qui passaient leur temps à se mentir sur ce qu’ils étaient vraiment, par souci de ne pas être démasqués. Leurs faiblesses pouvaient être une tare aux yeux de l’humanité, alors ils se joignaient au monde, apparenté à un bal où chacun était masqué. Ils jouaient sur les apparences en s’ornant de leurs plus beaux apparats, et modifiaient leurs attitudes comme ils devaient changer de sous-vêtements jour après jour. Si Eliezer devait se soustraire à l’autorité suprême de cette énergumène à la chevelure immaculée, il tomberait bien bas, et déchu de cette gloire dont il pensait être l’ultime détenteur, il ne lui resterait qu’à mettre fin à sa chienne de vie. Ce bas monde était bien trop sale et invivable pour en rajouter une couche. Il lui fallait se faire une place, en tant que misérable gérant d’un bar, que des racailles, des raclures, des vermines et des déchets passaient leur temps à fréquenter. Certains ne prenaient même pas la peine de payer, ils faisaient tourner les serveuses dépravées en bourrique, et Elie devait endurer leur incompétence. Combien de fois avait-il dû les châtier et les menacer de les renvoyer ? Mais sous prétexte que les candidatures étaient trop rares, il devait se les coltiner jusqu’à trouver une meilleure main d’œuvre à exploiter. Son monde ne tournait qu’autour de son commerce, il n’aspirait qu’à s’enrichir, jouissant de cette indépendance qui faisait de lui le Roi de sa petite cour. Il ne lui manquait plus qu’une couronne sur la tête, et il pourrait se pavaner, vêtu à la mode de ceux qui avaient le privilège de marcher sur les carcasses d’une population, appauvrie par une situation économique absolument catastrophique. De son sourire carnassier, il scruterait ces épaves humaines, et leur cracherait dessus avec dédain. Il se vanterait de ce que son orgueil et son audace lui prodigueraient, et s’entourerait de relations hautement placées. C’était un projet, un rêve auquel il se vouait, et ce ne serait certainement pas en se donnant corps et âme à des plans d’un soir qu’il se sentirait satisfait de ses actes. Le résultat escompté n’était pas prêt d’arriver à ce rythme là, et loin d’être dominé par de ridicules pulsions, il ne tarda pas à tourner les talons.

- Je suis mon seul Maître, prononça-t-il d’une voix froide et monocorde.

Cruellement, il avait brisé le charme de ce qui aurait pu se conclure par une scène défiant toutes les lois de la pornographie. Il avait refusé d’injurier Dieu en lui imposant le pire péché qu’il soit, en se détachant de l’emprise menaçante et étrangement prenante de son interlocuteur. Les mains dans les poches, il se félicita de cette fuite en avant. En quittant l’édifice religieux, il ne jeta aucun coup d’œil furtif par-dessus son épaule. Cette petite chose vautrée sur l’autel, telle un ange venant de choir du haut de son petit nuage ne lui inspirait rien du tout. Elle était insignifiante, elle ne méritait aucune considération. Et riant intérieurement de la confusion engendrée par son acte, il laissa s’esquisser un mince sourire appuyé par un regard sournois, friand de la misère dont était fait ce monde.