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 Yasai Bishuu

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AuteurMessage
Yasai Bishuu
Tueur/trafiquant d'organe
Yasai Bishuu


Nombre de messages : 15
Où habite-t-il/elle ? : Maison
Emploi ou rang (dans le rpg ) : Tueur et vendeur d'organes
Âge du personnage : 16 ans
Date d'inscription : 03/03/2007

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MessageSujet: Yasai Bishuu   Yasai Bishuu Icon_minitimeSam 3 Mar - 10:00

Nom : Bishuu

Prénom : Yasai (légume)

Surnom : Yaya, Ya-chan

Âge : 16 ans

Sexe : masculin

Sexualité : bisexuel (en gros il aime tout ce qu’il peut découper donc le sexe il s’en fout un peu)

||+||

Travail : rien

Rang : Tueur, vendeur d’organe

||+||

Famille : Un père astrophysicien assez peu présent, son travail lui prenant tout son temps.
Une mère : écrivain. Assez oisive. Quand elle n’écrit pas elle boit, quand elle ne boit pas elle se trouve un amant. Sinon elle écrit.
Yasai Bishuu Avatarsfilles104 Une grande sœur : Ai Bishuu, de quatre ans son aînée. Elle adore le piano. Mais aussi la drogue. C’est la seule qui s’occupe de Yasai, elle aime beaucoup son petit frère.
Yasai Bishuu Garcon59wo6Un cousin d’un an de plus qu’Ai, Saitei Bishuu, violeur, c’est lui qui plonge Ai dans la drogue. Il déteste Yasai, et Yasai lui rends bien.

Origine : Japonaise

Où habite-t-il/elle ? : Maison

Histoire : Il est né à l’état de légume. Alors quand on a demandé aux parents comment ils voulaient l’appelé, la mère a dit avec ironie Yasai. De toute façon il ne devait pas survivre. Il était incapable de bouger, il semblait même ne rien voir. Les médecins ont jugés qu’il survivrait un jour, deux tout au plus, alors pourquoi s’embêter à donner un joli prénom à un gamin qui allait de toute façon mourir ? Seulement une semaine passa. Et Yasai était toujours bien vivant. Malgré cela il n’avait encore pas émit un seul vrai signe de vie. Peut-être aurait-il mieux fallut le tuer ou l’abandonner dans un coin et l’oublier. C’était ce que pensait sa mère et son père. Le géniteur parce qu’il n’avait pas le temps de s’occuper de cet enfant, qu’il fallait qu’il reprenne son important boulot qui lui prenait tant de temps, au point qu’on se demandait comment quatre ans après avoir eut Ai la sœur aînée de Yasai, il avait trouvé un petit peu de temps pour faire un fils à sa femme. A moins que Yasai ne soit l’enfant des nombreux amants de sa mère ? Peut-être l’idiot du village pour qu’il soit aussi végétatif. Et sa génitrice parce qu’elle avait hâte de retrouver ses bouteilles d’alcool, ses amants, et son bouquin en cours. Mais un mois passa et Yasai était toujours là. La seule chose que l’enfant savait faire c’était ouvrir la bouche pour recevoir son biberon et faire ses besoins dans sa couche. Autrement il restait comme ça sans bouger. Les médecins aussi étaient gênés par ce… Légume. Parce que c’était bel et bien ce qu’il était. Il n’était qu’une espèce de légume. Pas un être humain. Marre de devoir faire des trajets de la maison à l’hôpital, la mère demanda si elle pouvait ramener Yasai à la maison, de toute façon s’occuper de lui n’était pas très difficile. Les médecins purent se débarrasser de cet enfant très gênant et tout le monde fût content. Le père lui était déjà reparti pour son travail depuis quelque temps. La seule personne qui n’avait pas encore vu le légume était Ai sa sœur. Elle était tellement contente que sa mère le ramène enfin après un long mois d’attente. A quoi pouvait donc bien ressembler son petit frère ? Ennuyant sa mère tous les jours avec ses questions, cette dernière lui avait juste dit que son petit frère n’était qu’un légume et qu’il ne tarderait pas à mourir ce qui l’arrangerait. Quand Ai le vit enfin, elle comprit que sa mère n’avait pas mentit. Mais paradoxalement elle aima son petit frère quand même, alors que ses parents l’avaient déjà rejetés. Des fois sa mère l’oubliait même, à cause de ses bouteilles d’alcool, à cause peut-être aussi de ses amants, à cause par moment de ses bouquins. Elle accusait la vie d’écrivain. Mais Ai avait compris du haut de ses quatre ans que c’était juste qu’elle se fichait de Yasai. La petite alors s’en occupa elle-même.
« Yaya allez prends ton biberon ».
Elle avait pris l’habitude de le surnommer de cette façon, trouvant que Yasai était trop méchant. Le petit continuait de survivre plus que de vivre.
« Yaya faut que tu bouges, Yaya tu peux pas rester un légume toute ta vie ! »
Mais il ne semblait pas l’écouter. Ai boudait un peu, des fois elle le secouait et criait :
« Yaya t’es un méchant petit frère, Yaya tu veux pas vivre, Yaya yayayayayaya réveille toi ! »
Mais Yasai ne bougeait pas. D’autre fois elle était plus douce et plus gentille.
« Allez petit frère, s’il te plaît bouge. »
Seulement peu importe l’approche, Yasai ne semblait pas avoir envie de bouger. Son état resta le même durant trois mois. La mère qui ne s’en occupait plus du tout demanda un jour à Ai s’il était enfin crevé. La petite lui demanda bien gentiment de retourner dans son alcool et de la laisser s’occuper de son petit frère.
« C’est ça retourne jouer à la poupée, c’est bien de ton âge ».
Ai haussa les épaules et s’occupa de son Yaya. Comme elle allait à l’école en même temps, elle s’inquiétait qu’en revenant sa mère ait jeter Yasai comme un vulgaire objet dont on se débarrasse quand on n’en veut plus. Heureusement chaque fois qu’elle revenait son légume de petit frère était toujours là. Toujours dans son état végétatif oui, mais toujours bien en vie. C’est un cadeau de sa grand-mère qui sauva son petit frère. En effet cette dernière offrit à Ai un petit piano en jouet. Et la première chose que la gamine fit c’est de le montrer à son frangin.
« Regarde Yaya, mémé m’a offert un piano, je vais t’en jouer ».
Elle ne savait pas en jouer, elle appuya sur les touches un peu au hasard, mais Yasai dût trouver que c’était la plus belle mélodie du monde car il se mit à rire. Un petit rire de bébé, mais c’était le premier son qui sortit de sa bouche hormis son premier cri. La gamine sauta sur ses deux pieds :
« Yaya, tu as ris ! »
Elle regarda son petit frère, il lui faisait un grand sourire et tendait les bras au plafond. Elle prit les petites mains de Yasai :
« Yaya, tu bouuuuges ».
Heureuse comme toute elle le sortie de son landau pour le coucher à côté d’elle et recommença à jouer n’importe quoi sur son piano. Elle n’arrêta de jouer qu’au moment où sa mère lui demanda de cesser, que toute cette atroce musique ça l’a soûlait. Ai aurait pût lui dire que c’était surtout son alcool qui la soûlait, mais il y’avait plus important.
« Maman, Yaya est guéri ».
La mère s’en fichait. Elle haussa les épaules et repartis. Ai se retourna vers son petit frère et se dit qu’elle apprendrait le piano puisque c’était ce qui l’avait sauvé. Le lendemain elle suppliait sa mère de l’inscrire dans des cours, pour avoir la paix cette dernière accepta. Un an passa. Yasai commençait à parler et Ai avait fait d’énorme progrès au piano.
« Yaya écoute la musique que j’ai appris aujourd’hui. »
Et le petit écoutait, en tapant dans les mains le plus souvent. Même s’il était sortit de son état de légume, il restait encore quelque chose d’étrange chez ce garçon, souvent il se cognait quand il avançait à quatre pattes, d’ailleurs il n’osait pas trop avancer. Et il ne regardait jamais à l’endroit exact où se passaient les choses. Ai réfléchit quelques temps et la solution lui vint à l’esprit.
« Maman je crois que Yaya est aveugle ».
Sa mère lui dit qu’elle se fichait de ce légume, Ai n’avait qu’a retourner jouer à la poupée, qu’elle était occupée à écrire et qu’elle n’avait pas le temps avec ses gamineries. Le livre du siècle selon elle. Comme tous ses livres. C’est ce jour là que son père rentra après plus d’un an d’absence.
« Papa je crois que Yaya est aveugle ».
Le père se demanda pendant un instant qui était donc ce Yaya, puis se souvint soudainement qu’il avait un fils, il se contenta de dire :
« Ah bon il n’est pas mort ? »
La petite compris que ni son père ni sa mère ne s’occuperait un jour du petit, alors qu’elle devrait faire son éducation elle-même. Il était aveugle, c’était sûrement cela, elle fit quand même certains tests pour en être sûr. Par exemple passer devant lui discrètement ou faire comme si elle allait le gifler. Yaya n’avait aucune réaction et son regard restait lointain. Il était bel et bien aveugle. Alors la gamine s’occupa deux fois plus de lui pour l’habituer à sentir les choses plus que les voir. Il sût parler assez vite.
« Je veux toucher Ai »
Il disait ça souvent, et alors il posait ses petites mains sur le visage de sa sœur et finissait toujours par rire :
« Ai est la plus jolie. »
C’est pour apprendre à marcher que ce fût le plus difficile, mais Yasai s’en sortit plutôt bien, habitué à sentir et entendre les choses. Ses mains et ses oreilles étaient devenus ses yeux. Et puis contrairement à ce qu’on aurait pût penser à sa naissance, Yasai était très intelligent, voire même plutôt surdoué en fait. Sa grande sœur lui emmena des livres en brailles avec des explications spéciales pour apprendre le braille. A l’age de trois ans Yasai savait lire, marcher, parler couramment avec un vocabulaire assez élevé pour son âge. Sa mère après les demandes d’Ai l’inscrivit à l’école. Même s’il était aveugle il pouvait se débrouiller. Comme Madame Bishuu ne voulait pas s’en occuper c’est Ai qui l’emmenait à l’école. Et leur enfance se passa ainsi. En tout cas jusqu’au 6 ans de Yasai et 10 ans de Ai. Un jour de juin, la famille Bishuu reçu la visite du frère du père des enfants. Père encore absent. Leur oncle avait un fils et pas de femme. Pendant qu’il s’envoya en l’air avec la mère de Yasai et Ai, ces derniers firent la connaissance de Saitei leur cousin. Un an de plus qu’Ai, il respirait de méchanceté. Yasai le sentit tout de suite, à cause du son de sa voix sifflante, à cause de sa façon qu’il avait de le pousser pour qu’il tombe et de rire bêtement. Yaya et Saitei se détestèrent immédiatement. Mais il en était autrement pour Ai, elle trouvait ce cousin charmant, hormis le fait qu’il s’en prenait à Yasai, il était plutôt mignon et gentil comme tout avec elle de surcroît, alors elle voulu tout de suite s’amuser avec lui. Yasai n’aima pas ça, mais heureusement leur cousin repartis bientôt. Malheureusement, leur oncle déménagea près de chez eux, un moyen de se taper leur mère plus facilement et Ai continua de jouer avec Saitei. Quand il eut douze ans il lui offrit sa première cigarette, quelques semaines après sa première barrette de shit. Ai s’enfonça alors peu à peu dans la drogue. Elle commença à délaisser son petit frère. Ce dernier dût commencer à avancer tout seul dans la vie et développa son génie, son ouïe, son toucher, son odorat. Au point qu’à l’âge de neuf ans il pouvait quasiment marcher dans une pièce inconnue pour lui grâce aux bruits, aux toucher, à l’odeur, sans se cogner et sans se tromper de chemin. Sa cécité ne l’empêchait pas d’avoir les meilleurs résultats scolaires, même s’il devait se rendre dans une école spécialisée pour lui la moitié du temps. Il y avait pourtant quelque chose qui n’allait pas chez lui, même s’il n’était plus dans un état végétatif, il s’ennuyait jour après jour de plus en plus. Il aurait presque préféré rester un légume, même si bien sûr il ne se souvenait plus de comment c’était, il était poutant persuadé qu’au moins l’ennuie ne l’atteindrait pas. Les seuls moments où il ne s’ennuyait pas étaient ceux passés avec sa sœur et ceux là se faisaient de plus en plus rare. Et puis un jour Ai rentra complètement droguée après une sortie avec Saitei.
« Ai, joue moi du piano s’il te plaît ».
Ai se mit au piano, un vrai piano que sa mère avait finit par lui acheter. Elle lui joua des airs pendant quelques temps. La drogue ne l’empêchait pas de jouer divinement bien. Le petit alors se mit en colère et tapa tout à coup sur les touches :
« Pourquoi tu te drogues et que tu joues aussi bien ? Tu ne crois pas que tu gâches ta vie comme ça ? »
Elle se mit à rire
« C’est toi Yaya qui m’a gâché la vie, si tu n’étais pas née j’aurais pût vivre ma vie au lieu de vivre la tienne ! »
C’était la première fois qu’elle était méchante avec lui. Elle le gifla même.
« Disparaît de ma vie Yaya et je serai heureuse enfin ».
C’est aussi la première fois que Yasai pleura. Il n’existait pas pour ses parents, quand parfois il croisait sa mère (reconnu grâce à son parfum) elle l’ignorait complètement comme s’il avait été un fantôme. Quant à son père c’est à peine s’il était au courant de son existence. Seule Ai s’était occupé de lui. Et aujourd’hui elle lui disait qu’il était un poids pour elle. Alors Yasai se dit que le mieux était de se faire tout petit pour ne plus la déranger.


Dernière édition par le Sam 3 Mar - 10:02, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Yasai Bishuu   Yasai Bishuu Icon_minitimeSam 3 Mar - 10:01

Seulement cela n’arrangea pas son problème d’ennuie. Il était sans cesse dans sa chambre au premier étage (comme si sa mère avait fait exprès de l’y mettre alors qu’il était aveugle) les yeux posés dans le vague à laisser le temps passé. A l’école comme il était surdoué, tout l’ennuyait aussi, et ses camarades lui paraissaient bien trop bêtes, il finit par apprendre l’anglais pour passer le temps grâce au braille, ainsi qu’un dictionnaire spécial et des cassettes audio qu’on lui avait fournis. Deux mois passèrent et il savait déjà assez bien le parler. Ce jour là il lisait un livre en braille en anglais, sa mère était partie s’envoyer en l’air avec on ne sait qui dans le quartier. Leur cousin était à la maison et il profita de cette mère absente et de ce petit frère occupé pour violer Ai. Yasai entendit les cris depuis sa chambre, et descendit en vitesse manquant de se casser la figure dans les escaliers, ne voyant pas, ne voyant rien. Pourtant arrivé dans le salon il pouvait aisément imaginer ce qu’il se passait, il pouvait sans le voir, il se dirigea vers le canapé et tira son cousin par les cheveux pour qu’il arrête. Le plus grand le repoussa avec son bras, tellement fort que Yasai tomba par terre se cognant la tête contre le sol. Mais il revint au galop, il devait aider sa sœur. Finalement sentant que son cousin était trop fort pour lui il se dirigea vers la cuisine et revint avec un couteau. Il le planta dans le dos de Saitei, ce dernier arrêta aussitôt, tombant sur le sol mort.
« Ai, Ai, je suis là !!! »
Il rhabilla son aînée, puis la serra fort dans ses bras fort. Elle commença à pleurer sur son épaule.
« Oh Yaya, mon Yaya, je suis désolé, je suis désolé. »
Et elle pleura, pleura, pleura. Puis finalement au bout d’un moment elle releva les yeux vers son petit frère et pris ses mains :
« Yaya tu es mon petit frère adoré, tu n’as jamais été un poids pour moi. Touche mon visage, regarde comme je suis devenu moche, c’est toi qui avais raison Yaya, la drogue ça me détruit ».
Yasai toucha alors ce visage tout maigre, tellement changé. Et pourtant c’était bien le visage de Ai.
« Je suis sûr que tu es belle Ai, tu es très belle. Mon seul regret est de ne jamais pouvoir te voir pour de vrai parce que je suis sûr que tu es belle, même encore maintenant. »
Ai sourit faiblement.
« Yaya je vais te jouer du piano tu veux ? »
Elle se mit debout, manqua de trébucher sur le corps de son cousin, mais ne fit pas attention à lui puis elle se mit au piano et joua. Elle joua encore et encore. Elle joua tellement. Et Yasai l’écoutait jouer.
« Yaya j’aimerais t’apprendre à jouer, j’aimerais que tu saches toi aussi faire du piano ».
Il sentit la main d’Ai prendre la sienne et l’attirer vers le piano puis poser ses doigts sur les touches du piano. Tout en le guidant elle lui apprit chaque touche. Puis une petite mélodie.
« Yaya tu joues formidablement bien, tu es vraiment intelligent. »
Ce fût la seule petite mélodie que Yaya sût jouer au piano. La seule que sa sœur lui appris. Elle continua de jouer quelques temps.
« Yaya maintenant, prends bien soin de toi, je t’aimerai toujours mon petit frère. »
Ce fût les derniers mots qu’elle lui dit, avant de se jeter sur le couteau enfoncé dans son cousin, de le retirer et de se l’enfoncer dans le cœur. Yasai ne comprit pas tout de suite, il n’avait pas vu. Mais s’approchant de sa sœur, la touchant sur le sol, son sang coulant, ce couteau planté au mauvais endroit, il compris. Alors il se mit à hurler de douleur. Sa sœur venait de mourir sous ses yeux sans même qu’il puisse faire quelque chose parce qu’il ne voyait pas et maintenant elle était là inerte sous ses doigts, avec tout ce sang qui s’échappait d’elle. Il hurlait de douleur. Il finit par retirer le couteau du corps de sa sœur et pour passer sa haine et sa souffrance il le planta plusieurs fois dans celui de son cousin encore et encore, s’acharnant sur celui-ci. Puis un cri. Sa mère vient de rentrer, elle est là devant lui. Il la regarde, sans la voir. Il se relève doucement. Il souffre c’est vrai. Mais autre chose en lui viens de naître. Il a mal mais il s’amuse. Sa sœur vient de mourir c’est ça qui cause ça souffrance, mais sentir la chair de son cousin se découper chaque fois qu’il replantait le couteau… C’était vraiment amusant. Il sentait tellement bien les choses qu’il se délectait de ses sensations. C’est pour ça qu’il s’approcha de sa mère et qu’il la planta de la même façon. Enfonçant son couteau encore et encore. Il se mit à rire.Il n’avait que neuf ans mais il aimait tuer. Finalement il reposa le couteau, se tourna vers la porte, l’ouvrit et s’en alla. Les journaux parlèrent longtemps de cet enfant aveugle qui avait tué sa sœur, son cousin et sa mère. Il n’avait pas tué Ai, mais ça personne ne le savait, personne ne comprenait ce qu’il s’était vraiment passé et surtout personne ne le retrouva. Malgré sa cécité, Yasai réussit à survivre dans la rue, ses 4 autres sens lui traçant son chemin et lui permettant d’éviter de se faire chopper par les flics qui le recherchaient sûrement. Il vécu ainsi jusqu’à l’âge de dix ans, un an plus tard donc. Il fit alors la rencontre d’Arnold. C’était pas son vrai nom. Il avait paraît-il 50 ans. C’était pas son vrai âge non plus. Yasai s’en fichait. Arnold le prit sous son aile. Ce mec avait un crapaud qu’il avait appelé Arnold junior. A croire qu’il se comparait au crapaud. Et c’est vrai qu’en touchant son visage pour le connaître Yasai c’était rendu compte qu’il avait la peau toute rugueuse comme le crapaud. Après quelques temps d’hébergement, Arnold lui expliqua qui il était vraiment. Un trafiquant d’organe. C’était pas très légal, mais ça rapportait bien en général. Dommage que Yasai soit aveugle, parce qu’il aurait pût lui apprendre le métier.
« Hein petit Ya-chan, dommage vraiment que tu sois aveugle »
« C’est pas parce que je suis aveugle que tu ne peux pas m’apprendre ».
Mais d’après le plus grand c’était trop risqué. Il fallait opérer des gens, et mal les opérés pouvaient être fatal à l’organe qui sera mis en vente. Yasai qui était retombé dans l’ennuie depuis la mort de sa mère voulu apprendre. Découper des gens, voilà quelque chose qui semblait passionnant, il était sûr d’en être capable, après tout il était un petit génie.
« Je peux le faire »
« Ya-chan tu sais bien que c’est impossible, tu ne seras pas assez précis sans tes yeux ».
« Je peux le faire je te dis Arnold ! »
Finalement après des mois d’insistances, Arnold le laissa opéré un corps. Lui montrant bien comment s’y prendre auparavant.
« Tu n’es pas médecin petit Ya-chan, alors pour l’instant il faut que tu te contentes d’enlever le plus facile, comme les yeux par exemple »
Yasai écouta bien, étudia bien également. Finalement Arnold fût plutôt assez impressionné qu’un gamin aveugle apprenne aussi vite. Il était vraiment très rapide.
« Ya-chan tu es un génie ».
Finalement il lui apprit tous les rudiments de la vente d’organe. Il fallait connaître plusieurs langues, particulièrement l’anglais. Tant mieux Yasai la maîtrisait parfaitement. Il se concentra sur d’autres langues. C’est ainsi que Yasai en plus de prendre des pseudo cours de médecine, de commerces, recommença à étudier les langues. Arnold jouait vraiment le rôle d’un professeur et d’un père pour lui. A quatorze ans il avait fait d’innombrables progrès, le vieux lui permis d’opérer seul et même de sélectionner les victimes. Son touché exceptionnel lui permettait de choisir qui il découperait. Bien sûr seuls les enfants et adolescents fugueurs ou orphelins pouvaient être sélectionnés. C’est ainsi qu’il fit la connaissance d’Hikari. C’était une fugueuse de seize ans, il la rencontra par hasard, elle se laissa approcher pensant avoir à faire à un aveugle, fugueur sûrement comme elle. Il la toucha pour la connaître. Son visage était d’une incroyable douceur, et surtout il aimait passé sa main dans ses cheveux courts et fins qui semblaient glisser entre ses doigts. Elle avait de petits yeux, un petit nez et même une petite bouche, tout semblait menu chez cette fille, même sa taille puisque Yasai la dépassait de quelques centimètres. Elle lui plaisait énormément. Il s’imaginait déjà la découper tranquillement et lui retirer ce dont elle n’avait de toute façon pas besoin puisqu’elle serait morte. Il la visait elle serait sa prochaine victime.
« Viens avec moi »
Elle accepta, mais elle avait une condition. Ca ne l’arrangeait pas, il n’était pas du genre à aimer les conditions.
« Tu viens d’abord avec moi ».
Il n’eut pas le temps de refuser, la main de la jeune fille tirait la sienne et l’entraîna en courant vers un lieu où il n’avait jamais été. Il ne voyait rien, pourtant il se laissait guider par la cadence de la jeune fille, par sa main dans la sienne, par cette course effrénée. Il l’a désirait de plus en plus, enfin du moins il voulait de plus en plus la découper, à cause de son audace à entraîner un aveugle dans les rues, de sa démarche qu’il pouvait imaginer au claquement de ses pas, de la douceur de sa main dans la sienne. Ils s’arrêtèrent finalement devant des boutiques. Yasai pouvait aisément le deviner à cause de l’odeur du pain qui s’échappait vers la droite, de viande derrière lui, des bruits des sacs des gens et de leurs discussions sur tel ou tel achat. La jeune fille le fit de nouveau avancer.
« Attention il y a une marche »
Il leva le pied, sauta la marche, et entra dans le magasin. Il semblait n’y avoir personne à l’intérieur, seule une vieille vendeuse qui leur dit bonjour. Et à part une sorte de mélange entre du vieux et du neuf, il ne s’échappait pas d’autre odeur. Où pouvaient-ils bien être ? Alors soudain résonna un son qu’il connaissait bien, un son qu’il aimait plus que tout au monde. Et sans le savoir en provoquant ce son Hikari venait de sauver sa vie. Du piano.
« Tu aimes le piano ? »
Il eut soudain l’impression de revenir des années en arrière. Quand sa sœur, Ai lui jouait des airs. S’il aimait ça ? C’était plus fort encore. Il ne savait pas comment l’expliquer mais le son du piano était la seule chose qui pouvait réellement l’apaiser, lui redonner le peu d’humanité qu’il lui restait vraiment. Il se contenta d’acquiescer.
« Tu sais en jouer ? »
Il s’approcha doucement, vers là où il avait entendu le son, puis posa ses doigts sur les touches, se repéra et joua la seule mélodie qu’il connaissait. Alors des larmes coulèrent sur ses joues. C’était la première fois depuis la mort de Ai qu’il se rendait compte à quel point elle lui manquait. Des souvenirs lui montèrent en tête, le son de sa voix, son odeur, les traits de son visage, sa façon de le surnommer Yaya…
« Hikari, je ne suis pas celui que tu crois. Je ne suis pas quelqu’un de bien. Je ne suis pas le frère qu’Ai a connu. Je ne le serai plus jamais. Hikari, il vaut mieux que tu rentres chez toi. »
La jeune fille ne dût pas tout comprendre, tant pis. Il la laissa là, sortit du magasin et s’en alla. Après ça il n’entendit plus jamais parler d’elle, supposant alors qu’elle l’avait écouté. Puis il fit le vide dans sa tête et repris sa petite vie, cherchant d’autres victimes et les découpant bien soigneusement pour aller commercer avec Arnold, tout en continuant ses études. A quinze ans il était un vrai petit trafiquant d’organe, peut-être un des plus jeunes dans le monde et il savait parlé quatre langues couramment dont la sienne : le japonais donc, l’anglais, le français, l’espagnol. Le petit s’amusait comme un fou. Chaque fois qu’il découpait un corps il souriait comme un dément. Il sentait mieux que personne les choses et c’était tellement agréable d’entendre le son de la peau qui se découpe sous son couteau, de pouvoir renifler à pleins nez l’odeur du sang, de toucher les organes qu’il retirait.
Et puis un soir Arnold reçu la visite de la police, il cacha Yasai dans le placard.
« Ecoute Ya-chan, s’en est sûrement finis de moi. Maintenant tu as le choix soit tu décides de changer de vie de devenir quelqu’un de bien, il est encore possible en mentant, en disant que je t’ai fais prisonnier ici pendant des années, soit tu continues sur cette voix et alors les deux seules choses que tu rencontreras dans ta vie est l’argent et le sang et ce n’est pas si bien finalement… »
Mais le petit avait déjà décidé depuis longtemps. Il aimait l’odeur du sang, il aimait sentir les membres sous ses doigts, déchirer la peau. Maintenant qu’il n’avait plus sa sœur pour prendre soin de lui il pouvait bien tuer tout le monde et dominer la planète. Ca l’amusait.
Yasai resta alors dans le placard jusqu’à ce qu’Arnold soit embarqué par les flics. Quand la maison se fit silencieuse il la quitta. Il quitta la ville, en prenant un train vers il ne savait où. Ne voyant rien il essayait de deviner avec ses autres sens. Il marche aussi beaucoup, se dirigeant à l’aide d’un bâton qu’il trouva sur le chemin. Un jour en buvant à l’eau d’une marre il entendit le coassement d’un crapaud. Ca lui fit penser au vieux, il adopta le crapaud. Et il l’appela Arnold. Finalement à l’âge de 16 ans il arriva à Kuroi Mochi. Cette ville sentait la méchanceté à pleins nez. C’est ce dont Ya-chan avait besoin. Ici il allait pouvoir s’amuser il en était certains.
« Arnold bienvenu chez toi ».

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MessageSujet: Re: Yasai Bishuu   Yasai Bishuu Icon_minitimeSam 3 Mar - 10:02

Description Physique : Il a d’immenses yeux verts magnifiques mais qui n’ont jamais vu. Son regard est toujours porté au loin. Ses cheveux son bruns avec des reflets bleus et violets, coupés un peu à la va vite, il se trouve avec quelques mèches plus longues que les autres. Il a un visage avec des traits fins, ce qui le défigure un peu quand il prend un sourire sadique. Il s’arrange pour toujours porter des habits avec des poches pour y mettre Arnold mais également ses outils de travail couteau, cutter, scalpel et autres. Ne voyant pas les couleurs il demande à ce que les vendeuses lui donne toujours du noir. Il ne porte pas de bijoux car ils pourraient le gêner lors d’une opération. Il mesure 1m69, pour juste 50 kilos, il n’est pas très musclé mais pas trop maigre non plus. Il a des mains avec des doigts fins aux ongles coupés régulièrement parce qu’il sent moins bien les choses que directement du bout des doigts. Sa voix est assez enfantine, comme s’il avait oublié de muer. Aux premiers abords on peut juste voir un adolescent de 16 ans aveugle. Sauf quand il découpe un corps, là on découvre sa vraie nature sous ses traits qui se déforment. On peut le voir parfois avec une branche lui servant de canne pour repérer les lieux, mais uniquement quand c’est la première fois qu’il visite, le reste du temps il se fie à son ouïe et son odorat.

Description Psychologique : C’est un petit génie et il le sait. Il utilise plutôt la ruse pour piéger ses victimes, parce qu’il n’est pas très fort. C’est un bon manipulateur. Il aime découper, détruire, sentir la chair se déchirer, l’odeur du sang, entendre les cris des personnes. Quand il ne fait pas ses petits trafiques, il s’ennuie, mange, dort ou s’occupe de son crapaud. Il a une très grande confiance en lui et en ses quatre autres sens. Il est par moment complètement dingue, particulièrement quand il découpe un corps. Il peut se mettre à rire comme un fou après avoir retirer un rein ou autres organes (jamais pendant parce qu’il faut bien faire attention de ne pas découper l’organe en question). Il parle à son crapaud comme à une vraie personne, et en fait c’est sûrement parce que son crapaud est le seul être vivant qu’il estime. Quand il rencontre une personne il la touche. Il aime toucher, pour connaître quelqu’un, c’est le seul moyen qu’il a. Ses doigts sont les seuls juges de la beauté et de la laideur. La seule chose qui peut encore l’émouvoir est le son du piano. Jouer lui en et vous sauverez peut-être votre vie. Lui-même s’il rencontre cet instrument il ne peut pas s’empêcher de jouer la seule mélodie qu’il connaît. C’est les seuls moments où vraiment il recouvre des sentiments ou de l’humanité, parce qu’à travers le piano il a l’impression que sa sœur renaît.

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Ce qu’il ou elle n’aime pas : l’ennuie

Ce qu’il ou elle aime : le piano, découper des corps, l’odeur du sang, toucher les gens, son crapaud, ses outils de « travail », les livres (en brailles bien sûr), sa sœur, le bruit des gens qui parlent, découvrir un nouveau lieu (parce qu’il doit chaque fois se servir à fond de ses sens et qu’il ressens bien plus les choses que les gens qui voient).

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Autre ? : À part tous ses défauts… Je vous assure que c’est un amour de légume :)
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Keï Sagano
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Keï Sagano


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MessageSujet: Re: Yasai Bishuu   Yasai Bishuu Icon_minitimeSam 3 Mar - 10:51

*pleure* tu sais bien pourquoi j'ai pas vraiment le temps de lire , mais promis une fois que je suis sur l'autre ordi je finis de lire ! en tout cas très bon début car j'adore éwè

Fiche validée ch'tit légume O.O
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MessageSujet: Re: Yasai Bishuu   Yasai Bishuu Icon_minitime

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Yasai Bishuu
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