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 Eliezer Ethen [ACHEVEE]

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Eliezer Ethen
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Eliezer Ethen


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MessageSujet: Eliezer Ethen [ACHEVEE]   Eliezer Ethen [ACHEVEE] Icon_minitimeJeu 1 Mar - 3:34

Nom : Ethen

Prénom : Eliezer

Surnom : Elie

Âge : 18 ans

Sexe : masculin

Sexualité : c’est l’expérience qui compte, vous ne pensez pas ?

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Travail : proprio du Death Bar (ouaiiis vive Death Note (aucun rapport))

Rang : quand il le souhaite, il a un penchant pour les meurtres silencieux...(vilain assassin qui aime tuer le monde v__v)



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Description Physique : que dire de lui, à part que son physique peut attirer, comme il peut répugner. Il est un jeune homme aux allures princières. Une peau légèrement colorée malgré la froideur de son pays, qui se transmet à travers son regard profond et de couleur brune. D’ailleurs sa chevelure en est assortie, mais pourtant, ce qui prête très souvent à confusion, c’est cette silhouette maigre, qui nous paraît si fragile, mais parvenant à renfermer tant de douleurs dont lui seul a le secret. Et puis, cette tenue si délicate qu’il possède, ainsi que ses manières qui font de lui un être calme et doté d’une force d’esprit aberrante. Sa chevelure en bataille pourtant, lui prodigue un petit penchant pour le négligé, et pourtant, il conserve au mieux une apparence physique qui fait de lui un être tantôt adorable, tantôt repoussant, à vous de choisir. Sa taille se situe dans la normale, bien que certains aiment le taquiner à ce sujet, de plus, il attache très souvent son apparence à son humeur du jour, si jamais un jour vous le voyez vêtu autrement que de rouge et noir, c’est que monsieur a d’autres idées en tête. Quoiqu’il en soit, il sait se faire ange ou démon, mais préfère rester neutre en toutes circonstances, même quand il s’agit de prendre soin de son physique…ce qui pourrait vous séduire, ce serait cette fine musculature qu’il arbore quand il se retrouve torse nu dans une quelconque situation…

Description Psychologique :
D'un point de vue psychologique, Eliezer est le genre d'homme à se laisser marcher sur les pieds sur le moment, mais il a un gout très prononcé pour la vengeance, malgré tout il possède son petit caractere. Il demeure calme en toute circonstance, et ne se prend jamais le chou pour des détails sans importance, et de toute évidence, il est a peu près sûr de ne jamais se caser avec quique ce soit...(et pourtant ahem)...
Sa voix suave fait de lui un être calme et paisible, qui sait être bon quand il le faut, en bref, il ne ferait pas de mal à une mouche bien qu'il soit d'un naturel plutot froid. Sans se soucier des autres, il aime procurer ce confort dont il n'aura pas spécialement bénéficié lors de son enfance, et cela pour ses clients, mais surtout pour lui. Son bar est un peu sa deuxieme maison, et il n'en sort que très rarement...
en plus d'être calme, et pratiquement imperturbable, il est particulierement rancunier, et est un vrai petit negociateur, on ne sait jamais a quoi s'attendre avec lui, si ce n'est de se faire tourner en bourrique par sa personne. Très facilement attendrissant, son regard revolver lui confère le pouvoir de séduire, sans être vulgaire. Il aime la séduction, mais n'affectionne pas spécialement la luxure dans laquelle il a baigné pendant une époque importante et fatidique de sa vie. Bien sûr, Eliezer reste Eliezer, alors naturellement, il n'est pas rare de se faire snober par lui...vue son intelligence!

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Ce qu’il ou elle n’aime pas : Il ne supporte pas les amours ne se basant que sur le sexe, la luxure, et tous ces plaisirs qui font d'une relation, une vie conjugale sale et sans aucune valeur apparente...il n'aime pas être chatouillé, par contre, brossez dans le sens du poil, et on verra...bien que la flatterie l'insupporte aussi quand elle est trop exagéré.

Ce qu’il ou elle aime : il aime rester coltiné dans son bar, il parvient tout de meme a supporter la cigarette, puisque lui même est un adepte de cette drogue douce que l'on a banalisé au fil des années. Il aime l'argent, et le confort que ca procure, il aime bien l'ambiance si familiere de Kuroi Mochi, qui lui parait convivial, bien qu'entre eux, les habitants soient assez...vâches! (meuuuuh)

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Autre ? : ne jamais se fier à son regard mélancolique, il pourrait vous manger tout cru !


Dernière édition par le Jeu 1 Mar - 9:00, édité 2 fois
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Eliezer Ethen
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MessageSujet: Re: Eliezer Ethen [ACHEVEE]   Eliezer Ethen [ACHEVEE] Icon_minitimeJeu 1 Mar - 4:27

Histoire :

Il aurait pu avoir une belle carrière, son existence aurait pu être un peu plus florissante, mais ce ne fut pas le cas. Tout portait à croire que Eliezer Ethen, né par un lugubre mois de février, dans une petite ville écossaise située près du Loch Ness et nommée Inverness, serait le plus heureux des adultes. Une famille normale qui le gâtait, un petit frère qui l’adora quand il naquit quelques années après sa naissance, et un père qui lui était reconnaissant de prêter attention à tout ce qu’il faisait.
Le problème chez lui, ce n’était ni la mère, adorable, pure et accro à son fils, et encore moins, son petit frère prénommé Ethan, qui vénérait et prenait comme exemple son aîné. Bien que Eliezer n’appréciait pas trop cette admiration qu’on lui vouait, il avait pour principe de se laisser brosser dans le sens du poil, mais de toute évidence, il n’allait pas faire le malin bien longtemps…

Son père, Lazare Ethen, tenait en sa possession une entreprise assez influente dans le continent du Royaume-Uni, et étant un être très fragile psychologiquement, il emmagasinait un taux important de stress, et était à fleur de peau. Personne ne remarquait tous les efforts que demandait sa profession, et le poids de devoir diriger une entreprise qui parfois n’en faisait qu’à sa tête. Et ce qui lui paraissait très injuste, c’était de comprendre que personne ne faisait attention à tout ce qu’il entreprenait, personne, excepté son fils, qui avait l’œil pour sentir que son père n’était pas dans son assiette. Très souvent le soir avant de se coucher, lorsque le père venait se servir un peu de tisane avant de s’endormir dans les bras de Morphée, son fils venait lui parler. Secrètement, ils se révélaient leurs tracas, et étaient très complices : comme père et fils évidemment. Ce qui était important pour Eliezer, alors âgé de huit ans à cette époque, c’était de savoir si son père était en forme, ou alors si il commençait à déprimer, et à partir en vrille.

Mais pourquoi tant s’en soucier me direz-vous ? Pourquoi est-ce que l’aîné des deux enfants de cette famille, était-il aussi à l’écoute de son Père ? Etait-ce normal pour lui, ou craignait-il quelque chose ?

Tout commença une matinée lors de ses 10 ans.
C’était un week-end, mais le père de Eliezer travaillait même quand il était censément en congé, car il ne pouvait pas se résoudre à tout laisser tomber, sous prétexte que le week-end, on le passait en famille. Il n’acceptait pas la cécité, et s’enfermait le plus clair de son temps dans son bureau…il restait rarement en tête à tête avec la mère de Eliezer, qui souffrait de cette ignorance dont il faisait preuve à son égard, et elle ne pouvait s’empêcher de se dire, qu’elle devrait le quitter un jour ou l’autre…mais par Amour pour ses enfants, elle réfutait très vite cette idée de son esprit.
« Eliezer ! Viens m’aider !
Madame Ethen réclamait souvent le soutien de son aîné dans les tâches ménagères, et autres activités qu’elle disait ludique. Son petit frère quant à lui, n’avait que cinq ans, et profitait de ces jours de trêve pour faire une pause. Sa mère l’oppressait à force de lui inculquer plusieurs leçons de politesse, mais pour raviver l’Amour de son époux, elle préparait un repas très copieux. Elle voulait le combler, lui faire plaisir pour ne pas avoir à l’entendre râler après sa profession, voire même après sa famille toute entière.
Eliezer s’activa pour la rejoindre, et l’aida à préparer l’entrée, tandis que Ethan se mit à gambader dans le jardin. De la cuisine, sa mère lançait souvent des coups d’œil au cadet, pour ne pas se sentir coupable d’un éventuel accident. Elle tenait à ses enfants, cela se sentait de très loin…

Mais le soir arriva enfin, la journée s’était déroulée comme toujours, sans la présence d’un père responsable. Même les enfants n’avaient pas osé entrer dans son bureau pour lui souhaiter son anniversaire…hé oui, en ce samedi, c’était bien le quarantième anniversaire de leur chef de famille, qui jusqu’à présent s’était montré froid, envers et contre tous.
La mère d’Elie prépara la table, mit les couverts, et pria Eliezer d’appeler son père. Après tout, lui qui avait du succès auprès de lui, pourquoi ne pas prendre le risque de le laisser faire, avec sa délicatesse infinie ? L’enfant monta les escalier pour parvenir au premier étage, et frappa à la porte de la pièce où travaillait le plus clair de son temps son père. Puis, restant de l’autre côté de la porte, il lui somma de descendre, en prétextant que sa mère avait une surprise. Peu après ça, il attendit quelques secondes, entendant un remue ménage phénoménal dans la chambre. Le gamin haussa des épaules, pensant qu’il allait arriver d’un moment à l’autre, et quitta le couloir du premier étage pour rejoindre le reste de la famille dans la cuisine. Le petit frère s’accrochait à la robe blanche de sa mère, et Eliezer l’aidait à faire les derniers préparatifs, pour la décoration du gâteau aimablement préparé par elle, et avec un amour ardent qu’elle se forçait à contenir à cause de la nervosité de son époux. Ils attendirent, et entendirent au loin les pas lourds de cet homme à la carrure fébrile et aux cheveux noirs d’ébène, au regard sombre dont avait hérité Elie. Il apparut face à sa petite famille, les mains dans les poches, considérant la table qui avait été préparée avec un œil dépourvu de toute envie de la déguster. Il soupira longuement, mais s’efforça de sourire, et d’enlacer affectueusement chaque membre de sa dynastie, malheureusement, il n’y eut aucune bonté dans ses gestes. Personne ne le sentit, sauf Eliezer, qui fut assez réticent à l’idée de recevoir un baiser d’amour paternel sur son front. Le parfum brute mais envoûtant de son paternel flotta dans l’air…il détestait cette senteur, elle le mettait mal à l’aise, allez savoir pourquoi…quelque chose de mystique se dégageait de son père, et cette sensation que lui sel pouvait percevoir le faisait frissonner. Il se retenait souvent de lui en parler, mais au fur et à mesure qu’il gardait ce détail pour lui, il sentait que son père réalisait de moins en moins à quel point ses soucis le pesaient de plus en plus, et influençaient sur sa vie de couple et de famille.
Le dîner se déroula dans les normes, mais toujours dans un silence accablant. Seule une chansonnette typiquement écossaise fut chantée par l’ensemble de la famille, pour souhaiter une bonne quarantième année au chef de famille, acquiesçant avec une faible approbation ce souhait. Soudain, le petit Ethan, étant peu habitué à festoyer dans ses conditions, se mit à chanter une fois de plus un ère d’anniversaire, mais cette fois dans une autre langue…en japonais !
Aussitôt, le père tapa du poing, se leva brusquement, sans que personne ne se doute de l’acte abominable qu’il s’apprêtait à faire. Il fit descendre de sa chaise l’enfant, et le gifla sauvagement sans prévenir. Si ça n’en tenait qu’à lui, il aurait pu continuer, mais sa femme (Marilyne Ethen) l’interpella.
-POURQUOI AS-TU FAIT CA ! hurla-t-elle sans même comprendre ce qui la retenait de ne pas en demander plus.
-Je ne voulais plus entendre cette langue de toute ma vie !! Je la hais, la méprise !! Pourquoi faut-il que tes gosses héritent de mon sang !!
-C’est ta langue natale, pourquoi la renies-tu ? Une nationalité…c’est tout de même une chose précieuse ! Tu as modifié toute ton identité, jusqu’au prénom, et maintenant, tu te plains que ton fils chante pour toi…je ne sais pas ce qui te passe par la tête, mais si ça a un rapport avec ton passé…
-Tais-toi, Femme !
Sans crier gare, il octroya une gifle magistrale à son épouse, qui en tomba à terre. Elle tenta de fuir, mais sous l’œil encore tout innocent de son enfant de 5 ans, et sous le regard effrayé de Eliezer, il se mit à la rouer de coups. Elle, protégea de toute son âme maternelle ses deux fils, risquant de perdre sa voix en sommant à Eliezer de fuir avec son frère. Ethan vint s’accrocher à sa mère, qui le repoussa par peur d’en subir les conséquences…
-Pourquoi…murmura pour lui Elie.
Bien qu’il se doutait que cet événement ne se déclenche, il ne pensait pas à une telle violence, il n’imaginait pas une telle cruauté. Si seulement il avait exposé sa façon de penser, peut-être qu’il y serait passé en premier…mais avant que son père ne change de cible dans sa colère incontrôlable, le grand-frère prit son petit frère dans ses bras, le serra fort contre lui, et le monta dans la chambre commune qu’on leur avait attribué. Ethan était en pleurs, et ne cessait de re-visionner la scène, la répétant sans cesse dans son esprit, sa mémoire à jamais marquée par le visage et le corps roués de coups de la seule personne pour qui il était prêt à se vouer : sa mère, dont ils entendirent les sanglots et les supplications. Terrés dans l’obscurité de leur chambre, ils se serrèrent l’un contre l’autre pour panser mutuellement ces meurtrissures qui s’ouvrirent peu à peu. Elles se mirent à saigner abondamment, leurs cœurs se déchirèrent en mille morceau pour laisser une coulée de douleur s’en échapper.
-Ush, my brother !
Ce qui se traduirait par “chut mon frère”, une façon pour lui de le rassurer, et de lui faire comprendre que tout irait bien tant qu’il serait à ses côtés.
-Je te protègerai ! lui lança-t-il, en laissant un sourire paisible fendre ses lèvres. »
Le cadet se laissa influencer par cette tendresse qui lui rappela le confort que lui prodiguait sa mère, et se faufila dans ses bras pour bénéficier de sa chaleur protectrice. Ils se réconfortèrent en se murmurant des mots de réconfort…mais ce qui les surprit et les interpella, ce fut ce silence…il était parvenu à leurs oreilles d’un coup, d’une façon peu commune…que se passait-il ? Ils n’eurent pas le temps de le découvrir, sans qu’ils n’en comprirent les faits, ils s’endormirent l’un dans les bras de l’autre…

Le lendemain de cette soirée sanglante, le silence était d’or. Il n’y avait pas âme qui vive dans la demeure des Ethen…Eliezer se réveilla non sans sentir comme un mal-être autour de lui, une atmosphère macabre qui ne fit que lui prodiguer un peu de douleur dans son cœur fragilisé. Il serra sa poitrine (façon de parler) en sentant une odeur nauséabonde régner dans la pièce. Contrairement à la veille, il était emmitouflé dans les couvertures de son lit, mais restait vêtu de la même manière. Seulement, il y avait un changement important…où était passé son frère ? Et sa mère ? Il était 10h30 de la matinée, et habituellement, elle était déjà passée pour lui offrir quelques caresses matinales, afin de le réveiller le plus calmement du monde. Pourquoi n’entendait-il pas son petit frère en train de faire son caprice lors du petit déjeuner ? Où étaient donc passées toutes ces senteurs qu’il appréciait ?
Il posa l’un de ses pieds à terre, et frotta ses orteils contre le plancher…miséricorde ! En baissant son regard avec hésitation, il aperçut une étendue de sang sous ses pieds, qu’il venait de frôler…il se mit à trembler comme une feuille, se demandant ce qu’avait encore fait son père, pour que tout ai disparu en quelques heures, et en l’espace d’une nuit…
Avec courage, il se leva, et se plaça sur ses quilles maigres…quand il commença à marcher dans la chambre en suivant les traces de sang, il surprit son père, assis dans l’obscurité sur un tabouret qui était placé non loin de son chevet. Il tenait entre ses mains une arme blanche, la lame d’un poignard suintait à la lumière du soleil transperçant les rideaux peu opaques de la chambre, et ses mains étaient empourprées de sang séché.
« Père…
-Eliezer, nous partons d’ici…nous n’avons plus lieu d’être dans ce fichu pays. Je vais te faire goûter à un environnement plus hostile, ça t’évitera de devenir gâteux avant l’âge. Prépare-toi… »
Il lui avait donné cet ordre sur un ton glacial, et se leva pour aller se faire un brin de toilette. Il pria Eliezer d’en faire de même, et lui demanda de préparer ses valises. Quand le jeune homme effrayé lui demanda quelle serait leur prochaine destination, Lazare lui répondit sur un ton neutre : le Japon…
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MessageSujet: Re: Eliezer Ethen [ACHEVEE]   Eliezer Ethen [ACHEVEE] Icon_minitimeJeu 1 Mar - 4:28

Histoire : 2ème partie

Eliezer avait grandi, il avait grandi à sa manière, mais assez misérablement…effectivement, les quartiers dans lesquels lui et son père s’insérèrent, n’étaient pas des plus agréables, et là bas, s’offrir un appartement était un luxe, qu’ils pouvaient se permettre. Son père avait abandonné son entreprise qui fit faillit après son départ. Il ne lui restait plus que l’équivalent de son dernier salaire…
Cette cité s’appelait Kuroi Mochi, et était un amas de psychopathes en cavale, de meurtriers et de pervers qui violaient à tout-va des demoiselles, et même des adolescents sans défense. L’atmosphère était sombre, et la pollution qui y régnait, résultait de sa pauvreté…des nuages de fumée provenant d’incendies volontaires se dégageaient de cette ville sans âme, elle était une cité fantôme, elle était déjà morte, et abritait ses derniers spectres…pourtant, de plus en plus de nouveaux venus s’y installaient…le monde au Japon, n’était plus ce qu’il était autrefois. Eliezer n’eut plus jamais de nouvelles de son frère, et encore moins de sa mère, en mûrissant il se dit qu’il les avait tué, que son père les avait battu à mort, sa mère la première, et qu’il l’avait épargné parce qu’il s’était toujours rangé de son côté. Jusqu’à présent, son père n’avait pas été trop insensible avec lui, et pourtant, il craignait le pire…

Alors âgé de 14 ans, Elie vécut avec un père totalement fauché au bout de quelques mois. Il avait dépensé tous ses sous pour se rendre dans une maison close, et abuser des atouts féminins complètement ivre. Eliezer, lui, était terrorisé, et traumatisé, et n’osait pas sortir…
Jusqu’à ce que son père eut la mauvaise idée de se servir des atouts charmes de son fils, pour le vendre…vous ne rêvez pas, il le vendit à un riche pervers impénitent qui embauchait des adolescents très jeunes sans aucun repaire, et qui de toute façon, étant mineurs, ne bénéficiaient d’aucun droit de parole à l’égard des criminels. C’est comme ça qu’il les considérait, et Eliezer fit parti de ces gamins qui étaient considérés comme des objets de commerce. L’embaucheur désigna Eliezer, comme un produit de luxe…effectivement, il hérita de la fine musculature de son père, de sa stature princière, et de son regard revolver qui vous en donnerait la frousse, mais qui rendait baba la plupart des clients. Il l’arracha à son père, qui fut payé par une somme considérable…
Une journée après cette négociation, Eliezer était déjà en train de se trémousser en vêtements de cuir, bien que parfois il se refusait à « monter sur scène » pour épater la galerie. Pour couronner le tout, il se faisait violer par la plupart des prostitués, qui jalousaient la justesse de ses gestes, et sa voix suave…bien qu’il hurlait de douleur, personne ne prenait le risque de l’aider, ou encore de le réconforter après coup. Après tout, qui pourrait avoir envie de réconforter quelqu’un dont on ne peut qu’être jaloux ?
Mais, une échappatoire allait enfin se créer pour Eliezer…effectivement, une loi avait été mise en place par le proprio du club qui engageait les prostitués en question. Cette loi s’adressait à tous les fournisseurs qui lui vendaient des recrues au potentiel particulièrement accrue, en voie de lui offrir un meilleur avenir…le père d’Elie se devait de conserver l’argent pour le bien du propriétaire. Ce fut bien un détail qu’il survola, dépensant sans compter chaque pièce d’or qu’il avait entre ses mains, chaque billet avec lequel il pouvait essuyer la cuvette des WC si cela le faisait jouir de plaisir parce que monsieur était riche…mais, étant donné qu’il ne donnait aucun signe de vie, le propriétaire étant entièrement responsable de la garde du club, ne savait pas comment négocier autrement que pendant ses jours de congés qui étaient moindres…
Eliezer fut convoqué dans le « bureau » miteux de son « patron », si l’on peut dire ça comme ça, et conclut un marché avec lui, ce marché consistait à récupérer l’argent d’une manière ou d’une autre, ou encore de rendre la monnaie de sa pièce à cet homme ivrogne qu’était son père. L’adolescent opta pour la deuxième proposition, alors qu’il venait d’atteindre le sommet de ses quinze ans…il décida secrètement de l’exterminer, et de ne pas lui laisser l’embarras du choix…

***


Tout se passa quelques semaines après qu’Eliezer fut définitivement libéré du club, avec pour condition de mettre en pièce son père, et que tôt ou tard, le proprio du club le saurait en temps voulu. Eliezer errait dans les rues de Kuroi Mochi, sous une lune rousse, ronde, pleine, et rayonnante de beauté, comme à son habitude. Il continuait de marcher, de traîner les pieds, après avoir revêtu ses vêtements d’antan, convenant parfaitement à son allure de prince…mais ce qui le surprit et le choqua un peu, ce fut la scène suivante. Il avait rejoint la ruelle où se situait l’appartement de son père, là où ils avaient vécu ensemble pendant des mois, et des semaines interminables…et dans cette ruelle, dans l’impasse, il vit son père affalé contre le mur, une bouteille de bière en main, en train de décuver, titubant, et relevant tristement la tête quant il reconnut la silhouette frivole de son fils. Dans un bref élan de désespoir, il tendit le bras vers lui, sa main se refermant espérant toucher du bout des doigts la chaleur de sa peau…mais rien, il resta immobile, ce fils qu’il avait dressé à la baguette et qu’il avait forcé à endurer la disparition du restant de sa famille…
« C’est toi qu’on aurait dû égorger ! murmura à son attention le damoiseau, s’approchant de son père qui en fit de même.
Pour seul réflexe, Eliezer eut le cran de l’agripper par le poignet, de le tirer vers lui, et de lui octroyer un coup de genou puissant dans le ventre. Ce choc incita son père à recracher tout ce qu’il avait ingurgité de malsain récemment. Les larmes aux yeux, pour la première fois il pleura tout ceux à qui il avait arraché la vie contre leur bon vouloir. Ses yeux étaient prêts à sortir de leurs orbites, tellement sa douleur était grande…Elie profita de sa faiblesse pour lui octroyer quelques coups de poing, dans le dos, dans le ventre, voire même portés au visage…évidemment, quelques minutes passés à se faire battre, fit remonter chez Lazare, des souvenirs peu agréables…et savoir que son fils était capable de lui rendre tout ce qu’il avait répandu autour de lui, le fit se sentir tout honteux, baissant la tête, et s’évanouissant sur le coup. Non loin derrière Eliezer, son patron bourru et de grande consistance le toisait d’un regard hautain, mais qui derrière cette expression hagarde, le remerciait de ce service…quand on le pria de quitter les lieux, Eliezer en déduit qu’il avait de toute évidence obtenu sa revanche, maintenant, il allait fuir cette vie, et tout recommencer à zéro, même si il n’avait pas eu le privilège de tuer en mains propres son père. Ce qu’il ne savait pas, c’est que son évanouissement, était le début de sa Mort, celle dont il était le seul responsable…

***


Trois ans plus tard, on le retrouve avec surprise au milieu d’une foule en train d’amasser les sommes très moindres laissés par quelques clients privilèges, ceux de son bar (Death Bar, si possible ! ^__^) , celui qu’il tenait en sa possession, et depuis, il ne vit que pour ça, gardant au fond de lui, l’image de sa mère en train de le protéger et son frère, dont les derniers pleurs l’avaient marqué à jamais…
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MessageSujet: Re: Eliezer Ethen [ACHEVEE]   Eliezer Ethen [ACHEVEE] Icon_minitimeVen 2 Mar - 11:32

Pardon du retard encore une fois .

Chpouuu OO" c'est long tout ça , bon je vais te valider pour pas te faire plus attendre mais je lirais plus tard ( mais si je vais lire ! XD je vous jure ! u_u ) en tout cas tout comme jo' comme .. enfin totu comme elle , ça doit être très bien ! ( mais c'est lonnng ,__,)

Fiche validée ,___, toujours le droit à des romans moi , j'vais pas m'en plaindre mais bon XD
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MessageSujet: Re: Eliezer Ethen [ACHEVEE]   Eliezer Ethen [ACHEVEE] Icon_minitime

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