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 Uramu Akachi

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AuteurMessage
Uramu Akachi
Assasin/violeur/Admin qui fantasme sur un petit blondinet qui serait le bienvenu chez lui *w*
Uramu Akachi


Masculin
Nombre de messages : 30
Age : 36
Où habite-t-il/elle ? : Où veux-tu que j'habite ?
Emploi ou rang (dans le rpg ) : Assassin/Violeur
Âge du personnage : 19
Date d'inscription : 19/02/2007

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MessageSujet: Uramu Akachi   Uramu Akachi Icon_minitimeLun 19 Fév - 20:49

Uramu Akachi Garcon46
Nom
: Akachi

Prénom : Uramu

Surnom : Chite, Shin kegasu (Main de sang, cœur souillé)

Âge : 19

Sexe : Masculin

Sexualité : Homosexuel, il ne veut pas blesser les femme comme sa mère l’a été

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Travail : Assassin/Violeur

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Famille : Uramu Akachi Fille57Mère :
Fuun Akachi, sur l’image, une vingtaine d’année tout au plus. Elle devait avoir 17 ans lorsqu’elle a eut Uramu. Avant que ce dernier ne naisse c’était une étudiante tout à fait banale, le sourire aux lèvres, la joie de vivre… mais après ce jour… on peut considérer sa vie comme une longue et lente descente en enfer…

Père :…

Origine : D’ici ou de là-bas… peu importe…

Où habite-t-il ? : Venant d’arriver, dans la rue

Histoire :
Assis dans l’ombre, seul une part de son être reste visible. Les yeux mi-clos, posé sur le corps allongé devant lui, une main retenant sa tête lourde, il sent la fatigue monté lentement. C’est si dur de vivre… mais… son autre main s’approche du corps, lentement. Il touche du bout des doigts une plaie encore fraîche, sentant ce liquide chaud jusqu’au fond de son être. Poussant plus loin sa timide recherche, il touche enfin quelque chose de solide. Le prenant entre les extrémités de sa main, la ramenant à lui. Un reflet surgit, frappant l’objet ensanglanté pour se répercuté plus loin. Le tenant fermement dans sa main, l’approchant lentement de ses lèvres, il sent cette odeur métallique sur cette lame si froide, laissant glisser sa langue dessus. Un bruit résonne, les yeux écarquillé vers la porte brisé, se délectant de la liqueur vitale au bout de son arme, un sourire léger, tremblant, au bout de ses lèvres…
« Un autre ? »

||+~-~-~-~-~-~-~-~-~-~-~-~-~-~-~+||

C’est beau de naître, de vivre et de rire, d’apprendre à sourire. Mais comment vit-on lorsque l’on nous prive de lumière dès notre naissance, que l’on nous considère comme une chose que l’on ne comprend pas. C’est dur. Dur de savoir que chaque jour, depuis la maternelle, on se doit de rentrer à pied et de supporter tout ce bonheur familial qui nous entoure. L’école primaire, cela doit bien faire un lot d’année qu’il se trouve sur cette Terre, mais pourtant… chaque jour, chaque semaine, chaque mois se ressemble, s’assemble et se défait, apportant son lot de regard, de messes-basses et d’histoire. Les cours, de simples heures assis sur une chaise à écouter quelqu’un raconter quelque chose dont personne ne se souvient. Lorsque sonne la cloche, là reviens la réalité. Ces yeux posés sur lui, ils l’épient parce qu’il est différent, parce qu’il porte sur lui quelque chose dont il ne connaît pas la signification. Rester seul, c’est la seule défense qu’il a sut se trouver. Ramasser un stylo tombé par terre, aider quelqu’un à se relever, soufflé une réponse à quelqu’un, à quoi bon le faire sachant qu’en retour on reçoit la satisfaction profonde et la joie immense d’une poignée de main trop forte et de quelques mots copiés collé pour la forme. Il erre donc, les mains enfoncées loin dans ses poches, les yeux posés dans les nuages, las et seul… toujours. Le sport, la seul activité où il peut tout oublier, passer à autre chose, le seul endroit où il a connut les rire et les sourire, la joie et les cris, les applaudissements et les encouragements, tout ce que s’est compagnons connaissent jours après jours et que lui ne peut entendre que lorsqu’il fait partit de « l’équipe à succès ». Mais à quoi bon un bonheur factice étant donné que tout retombe devant ce qui restera à jamais marqué en lui. Les journées sont longues, tellement longues. La cloche finale retentie, l’heure et venue du retour, la marche forcée jusqu’à cette demeure qu’il fuit, cette maison qui lui semble l’habitat du diable. Pourquoi le traite-t-on comme ça ? Et comme chaque soir, sur le trajet du retour, quelques larmes vont couler. Et comme chaque soir, devant la porte, il les dissimulera et rentrera, comme si de rien n’était, sous le regard lourd de sens de son grand-père. Marcher, la tête basse, en entendant la télévision dans le salon. Quelques mots à voix basse à son grand père, la télévision est trop forte, mais lorsque ce dernier lui demande de répéter, il resserrant ses mains sur les lanières de son sac, baissant encore un peu plus la tête, il avance à pas rapide vers sa chambre. Sa voix est trop grave, trop forte, il ne peut pas lui répondre, il a trop peur. Dès lors, jusqu’à l’heure du repas, il restera enfermé dans sa chambre, assis sur sa chaise, ses exercices devant lui, les yeux fixant le plafond, rêvant d’n jour meilleur. Et lorsqu’enfin sonne le repas, c’est à pas lent et tremblant qu’il s’y dirige. S’asseyant, en silence, sur la même chaise, la plus proche de la porte, près à s’enfuir, il prend ses couverts entre ses mains et se contente de regarder son assiette alors que la table prend forme, gardant cette éternelle formation, une sorte d’armée culinaire… un peu d’humour… mais tellement répétitif que même son rire s’en ressent. Son grand père à sa diagonal, ses bras se faisant trop court, il ne peut plus atteindre… et tant mieux. A sa droite, sa grand-mère, la seule personne qui ne le repousse pas, cette seule personne qui ne le pousse pas dehors à cause d’un accident dont il n’est pas coupable… dont il ne connaît même pas l’origine. Gentiment, elle pose sa main sur ses cheveux, les désordonnant brièvement avant de retourner à ses fourneaux. Tel un cadavre descendant les marches, une à une, poussant un léger râle semblable à des paroles, cette silhouette fine et fatigué se laisse tomber sur la chaise en face de lui… sa mère. Elle pose son regard sur lui et, regardant son père, lui demande, comme l’on demanderait une sucrerie, pourquoi il n’est toujours pas mort. Les yeux fermés, il attend, comme toujours. Sa grand-mère n’est pas là, ils en profitent, c’est simple de maltraiter plus petit que soi, c’est si simple de jouer avec un bout de soi-même… surtout lorsqu’il n’est pas désiré. Il sent une main se poser sur sa tête, il sait à qui elle appartient, il sait ce qui va se passer, mais, immobile, incapable de réagir, il attend, les paupières fermés, crispé, se préparant à la douleur. Ce soir, la viande sera accompagnée d’un supplément écarlate. C’est ça de « trébucher de sa chaise et de se taper la tête contre son assiette »
Durant le repas, habituelle rituel, réprimandes stupides. N’est-ce pas ce qu’il mérite ? Être incohérent dans un monde incompréhensible. Le repas se termine, enfin. Il est si agréable de monter et, après une longue journée d’ennuie, de pouvoir se laisser tomber sur son lit. Seul lieu de repos pour son corps meurtris. Demain seras comme tout le lendemain. Il arrivera, on lui demanderait ce qu’il s’est passé, il mentira, tout le monde devinera, mais personne n’osera dire le moindre mot. Il baissera les yeux, perdant le sourire qui naissait en voyant sa maison loin derrière lui, au profit de cet air las et attristé né de la solitude et de l’amertume de ce qu’il endure. Faux espoir que de croire que ceux qui lui posaient des questions étaient ses camarades. Moins ils lui parlaient, mieux ils se portaient. Il faut les comprendre. C’est vrai que s’est horrifiant un enfant… comme les autres… et voilà que le bruit de la craie contre le tableau résonne. Il détourne à nouveau le regard vers cette chère prof. Se retenant de fermer les yeux, il se contente de prendre ses rêveries, la tête simplement droite et non tournée vers une ouverture d’air. La fraîcheur, le bien le plus recherché en été. Une nouvelle période commence et les voilà à devoir faire des acrobaties sur des bouts de bois et des sauts sur des trampolines pas plus grands que deux fois leurs pieds. Vision très lassé d’un enfant qui, chaque soir, subit les coups de sa famille et qui, chaque jour, se contente d’une solitude au combien répétitive. Un cours de gym comme les autres, où il est assis à se morfondre et, lorsqu’on lui demande de faire quelque chose, il court vers un trampoline, surprend son professeur et ses camarades et retourne s’asseoir à attendre. Il hait ce cours. A chaque fois qu’il se lève, il doit rattraper quelqu’un en catastrophe et subir le rabaissement inutile de faux remerciements. C’est tellement mieux de rester assis, les yeux perdu dans les feuilles d’un arbre, dehors. Oui… tellement mieux. Mais déjà, l’horloge sonne, la salle de classe va retrouver ses compagnons et lui ses rêves idylliques.
C’est si bien le collège. Tant d’amis pour nous entourer, nous apprécier. Des personnes avec qui partager, Une sensation de grandeur… et des personnes seules. Des personnes qui ont su s’y habituer, mais pourtant c’est si dur. Reprendre son habitude. Allez en cours, regarder les nuages et rentrer pour subir… non, plus subir. Il a grandis, ils ne peuvent plus le forcer à faire quoique ce soit. Mais pourtant, lorsqu’il rentre, rien n’a changé. Il se contente, désormais, de retenir ses larmes, de rentrer chez lui et, dans un élan de familiarité, lance un léger « C’est moi » , sachant pertinemment l’inutilité de sa réplique. Personne ne répondra. Personne ne se soucis de lui au final… il n’est qu’une chose raté. Il montera alors dans sa chambre, écoutant soigneusement les marches craquer sous chacun de ses pas. Tourner la poignée de la porte et se surprendre de ne pas découvrir une corde dans sa chambre. Ils devraient savoir que ce simple détail suffirait à se débarrasser de lui, mais ça doit être tellement plus drôle de le regarder mourir, lentement, dans sa solitude. On l’appelle d’en bas. Il descend, lentement, regardant, de temps en temps, sa mère derrière lui. Elle sort plus tôt de sa chambre. Croisant son regard froid et haineux, il se contente de l’oublier, conservant ce visage morne et vide de sentiment qui l’habite. Allant s’installer à table, désormais, il garde la tête droite, n’éprouvant plus cette peur enfantine de croiser leurs regards, allant jusqu’à leur opposé le sien, si vide, si mort… le résultat de plusieurs années d’ennuis, de solitude et de rabaissement. Le repas est servit et, si l’on oublis les regards qui se croisent, cette haine ambiante dont il ne comprend mot, ce regroupement de regarde semblerait identique à une famille… bien grand mot pour eux. Une dernière bouchée pour lui-même et l’heure est venue d’aller se reposer. Enfin, un aller dans le monde si convoité des rêves et de l’oubli, un monde où les livres deviennent vérité
Et où l’enfant seul deviens le héro d’une épopée miraculeuse… c’est si beau… jusqu’au réveil. Se levant, s’habillant pour une énième journée dans ce monde fatigant. Assis sur une chaise, regardant les aguilles suivre leur chemin, leur bruit sec rythmant les longs discours. Tourner une page, puis deux, regarde l’image A. Rien de tout cela ne l’intéresse… mais qu’est-ce qui l’intéresse au final ? La tête retenue par sa main, il se contente de regarder devant lui. C’est toujours la même personne, un jeune garçon qui est ami avec tout le monde… son opposé. Il l’observe sans véritable conviction, un simple passe-temps de cours, ne se préoccupant pas des regards accusateurs de quelques camarades. Plus le temps passe et plus cette occupation le préoccupe. Réussir à trouver un intérêt, aussi inintéressant soit-il, pouvoir s’échapper de ce qui l’entoure, des regards, des mots, l’espace d’un instant, simplement en le détaillant. Ce qu’il ressent ? Strictement rien de particulier, aucune force, aucune rougeur, aucune timidité, non… une simple curiosité. Il réalise peu à peu qu’il ne connaît même pas son propre corps, bien trop occupé à s’apitoyer, à demeurer silencieux. Qu’en est-il, pour lui, de ce sentiment qu’on nomme « l’amour » ? Personne ne pourra lui donner de réponse… de toute façon, qui voudrait. Les jours continues, ne se souciant pas de lui, jusqu’à ce jour. Une année qu’il n’oubliera pas. Tout commence, comme toujours, le tirant de ses rêves, le ramenant à sa vie, longue et inutile. Evitant, du mieux qu’il peut, de croiser sa mère, il se prépare… il est l’heure de partir. La route est longue jusqu’au collège, très longue, mais personne ne veux l’y amener. Se perdant dans les nuages, il a, depuis longtemps, perdu l’espoir de connaître ce qu’est l’amitié, l’amour… tout autour de lui n’est que mensonges et rejet, depuis toujours, pourquoi changer. Et puis… il a sa grand-mère, elle l’aime bien, ou du moins, ne le déteste pas. Pourquoi sa seule existence est-elle un si lourd fardeau pour sa mère ? Cette « chose » qui se prétend sa mère. Il n’a jamais rien connus d’autre d’elle que ses yeux fous se posant sur lui, ce sourire narquois, cette voix d’outre-tombe, pourtant… il l’aime. Elle reste malgré tout sa mère. Enfin, l’immense école apparaît devant ses yeux fatigués. La route ne lui aura rien apporté, ressassant sans cesse ses questions. Les premières heures, un peu de repos, une à deux heure de sommeil improvisé. Le regard tourné vers le vide, les voix s’élevant de part et d’autre de la salle… le silence. Tout le monde sort une feuille, il en fait de même. Ils en ont encore trop fait. Une voix grave dicte les questions auxquels il répondra sans peine… il paraît que son intelligence lui vient de son père… mais qui est-il ? Son regard s’illumine, relevant la tête de sa copie déjà remplis au deux tiers. Il ne s’était jamais posé cette question… qui est son père ? La cloche sonne. Sortant, son sac pendant de l’une de ses épaules, il pose sa feuille sur un coin du bureau, ne regardant pas devant lui. Le quart d’heure d’enfer. Ces quelques minutes que tous attendent pour se reposer, il les hait, les subissant depuis son plus jeune âge, les railleries stupides se répétant sans cesse. Deux ou trois personnes, croisant son regard morne, détourne la tête, abattue. Il n’a jamais compris pourquoi ces personnes réagissaient comme ça. Majoritairement, ces personnes étaient toutes de ce genre d’élèves intelligent qui en sait plus qu’il n’en faut et qui se fait rejeter. Pourquoi n’osait-il pas le regarder en face ? Relevant la tête, au loin, au bout de ce couloir interminable, ce garçon. Il discute avec deux jeunes filles, le sourire aux lèvres… il est vraiment son opposé, sociable, adoré. Les jeunes filles rougissent légèrement alors qu’il se recule d’un pas, désorienté, qu’ont-elles dis ? Il ne s’en souci pas vraiment, juste une curiosité passagère, continuant sa marche lente. Ce garçon, après leur avoir adressé un geste rapide de salut, commence à courir, tout droit, droit vers lui, semblant même surpris de le voir marcher au milieu de ce couloir… pourtant cela fait des années qu’il marche, ici, presque à l’arrêt, attendant que la cloche ne sonne à nouveau. Le voilà qui se rapproche, de plus en plus, mais pourquoi ne tourne-t-il pas ? Soudain, une main se saisit de son visage et l’entraîne vers l’avant… un contact étrange, doux, agréable. Ouvrant les yeux, les ayant fermés par peur de tomber, son cœur s’arrête. Ses lèvres collées aux siennes. Le voilà qui recule, de légère rougeur sur les joues. Le pointant d’un doigt, il hurle à qui veux l’entendre que ce n’est que le résultat d’un pari, et repart en courant, mais lui… immobile, incapable de bouger. Il ne comprend pas, il n’avait jamais ressentis ça, peut-être est-ce ça le… le plaisir. Que doit-il comprendre ? Aime-t-il les hommes ? Ou peut-être est-ce simplement parce que s’est son premier baiser… oui… il est encore jeune… et repoussé.
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Uramu Akachi
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MessageSujet: Re: Uramu Akachi   Uramu Akachi Icon_minitimeDim 25 Fév - 8:12

Rentrant chez lui, passant la journée à fuir le regard railleur de ses camarades, il s’arrête à nouveau devant la porte. Ce soir, il n’a pas eut à retenir ses larmes, il n’a pas eut ce sentiment de tristesse… il aurait dût. Tournant la poignée pour pénétrer chez lui, un cri résonne. Sa mère, courant vers lui, un couteau à la main. De panique, il referme la porte et voit le couteau la traverser, le bout de la pointe s’arrêtant à quelques centimètres de sa tête. Horrifié, perdu, il chute en arrière, tremblant de tous ses membres. La porte s’ouvre à nouveau, cette silhouette féminine, immobile, le regard d’un air hautain, supérieur et imprégné de dégoût. Se retenant de ses bras pour ne pas se retrouver entièrement allongé, il sent une frayeur le traverser de part en part… qu’elle est ce regard… pourquoi a-t-elle… elle… elle n’avait jamais essayé de faire ça, elle n’en était jamais arrivé à là. Son grand-père surgit derrière elle, lui murmurant que cela ne changerait rien, mais elle le repousse, s’avançant en dehors de la demeure, vers son fils, un léger rire nerveux imprégnant l’air avant de lui annoncé, affolée et folle, le prenant à la gorge…

« Il est comme lui ! Il apporte le malheur ! Il n’apporte que le malheur ! Tout est de sa faute ! »

L’air lui manque peu à peu, toutes ces souffrances passé, qu’il avait surmonté, ressurgissent dans son regard et cette air qui se fait de plus en plus rare. Paniqué, il tente de détaché les mains de sa mère, sentant la fatigue le prendre, l’engourdissant, lui faisant perdre les brides de forces qu’il lui restait. Ses yeux se ferment lentement, finalement, tout s’éteint.
Ouvrant à nouveau les yeux, les dernières lueurs du jour sont douloureuses après un sommeil sans rêve. Dans les bras de son voisin, il se redresse de stupeur, cherchant sa mère du regard. Sans un mot son aîné montre la jeune femme au seuil de la porte, repliée sur elle-même, pleurant. Il se lève, comprenant assez vite la situation. Elle n’a pas put en finir, cet homme, si proche mais inconnu, l’en a empêché. Mais pourquoi n’a-t-il pas appelé la police ? La croit-il folle ? Pourquoi ? A pas lent il continus de s’approcher d’elle, puis, s’accroupissant à ses côtés, lui prend doucement le bras. Tournant légèrement la tête, les yeux brouillés de larmes, elle le regarde, sans haine, sans dégoût… sans rien. Elle tente d’articuler quelque chose, sans crier, d’une voix faible. Un regard neutre, une voix faible… il ne l’avait jamais vu comme ça. Lorsqu’enfin il comprend le sens des mots, il reste figé, croyant sentir son cœur mourir une nouvelle fois. Alors elle est morte. La seule à avoir su s’occuper un tant soit peu de lui n’est plus… il aurait dût pleurer, il aurait dût crier, mais toutes ces années de souffrances silencieuse lui on apprit une chose… se taire. Baissant la tête, masquant son visage par ses cheveux, d’une voix nouée de larme, suppliante, il implore sa mère. Elle a raison, il apporte sans doute le malheur, il ne sait pas pourquoi, mais elle a sans doute raison, c’est sa mère… elle sait… lui non. Si cela peut l’apaiser. Il l’implore de reprendre ce qu’elle faisait, elle le doit… car elle a raison.
Les années passent et les coups n’y changeront rien. La perte de cet être n’a rien changé, laissant simplement naître un sentiment de culpabilité en son sein. Elle a tout droit sur lui, elle est sa mère. Sous ce raisonnement, il continua sa vie lassante, associant à son ancienne réputation ce, désormais, baiser. Mais le collège n’est pas éternel et le voilà déjà au lycée. Sa mère, reprenant le rôle de sa propre mère, entre deux coups, se souciant de lui, allait et venait, le déposer et le chercher, tantôt dans une joie factice, tantôt dans une colère noir. Il s’en fiche… il subirait le soir, comme chaque soir, sous le regard amusé de son grand-père sous les cris de rage de sa mère. Un coup, puis un deuxième. Pas assez pour laisser de trace, mais suffisant pour comprendre. Il restait allongé, sur le sol, attendant patiemment que sa mère monte à l’étage s’endormir, puis son grand-père l’aidait à se relever, le soutenait, tout cela dans des gestes aussi brutaux que colérique… quelques coups en plus, rien de bien grave… ça endurcit… puis il le mérite. Une fois dans cette école, loin de sa famille si heureuse de le « posséder », ce corps sans vie, ce sac de sable, il retrouvait ce regard morne et vide, déambulant sans but dans les couloirs, entres les arbres du parc, jetant un léger regard aux amoureux, blottit l’un contre l’autre derrière l’arbre. Cela ne l’intéressait pas… du moins, pas comme ça… pas cette amour si pathétique qui n’apportait rien, cette amour faux qu’avait dût donner son père à sa mère avant de la laisser là, seule, avec ce fardeau qu’il était dans ses bras. Oui, cela devait s’être passé ainsi. Il n’avait pas osé demander, elle souffrait bien assez et son corps ne suffirait plus à l’apaiser. C’était sa mère, il se devait de l’aider. Pour son bien, il garda pour lui ce secret qu’il s’était découvert, cette attirance pour ces êtres lui ressemblant tant. Cela l’arrangeait, on trouvait moins souvent un homme à son goût qu’une femme et puis… c’est tellement plus naturel de se retenir d’aimer un semblable. Alors, les cours passent, comme chaque année, comme chaque fois, comme toujours. C’est si long de rester assis à regarder le temps, attendant que cette cloche ne sonne, tout en sachant qu’on attendra tout autant la suivante. Et puis… c’est si dur de découvrir dans sa propre classe la seule chose qu’on voudrait éviter… partout, où que il regarde, quoique il fasse, il le vois. Il préfèrerait tellement être auprès de sa mère, loin de lui, loin de ce sentiment qu’il ne comprend pas. Ca fait tellement mal, mais en même temps tellement de bien. Lorsqu’il lui parle, certains l’on remarqués, c’est l’une des seuls personnes qu’il ne renvoi pas. Il ne sait pas… peut-être son corps… peut-être son sourire… peut-être parce qu’il ne l’a pas repoussé. C’est ainsi que, au fur et à mesure, tout doucement, mesurant ses paroles, s’associant, de temps autre, avec lui, il s’est fais, pour la première fois de sa vie, ce que les autres appellent… un ami. Certains l’ont repoussé, ce nouvel ami, d’autres sont restés, mais il n’a jamais perdu son sourire. C’est la seule personne à qui il a, pour la première fois, souris. C’est si simple, mais il ne l’avait jamais fais, ou du moins, pas sincèrement… pas assez sincèrement. Il lui a offert si peu pour tout ce qu’il lui a fait perdre mais, jamais, son sourire n’a ternis. Il n’a jamais compris et, peut-être, ne comprendra-t-il jamais… tout est de sa faute, maintenant, oui, tout est de sa faute, il le sait… Avant-dernier jour de cours, après il part en faculté. Comme d’habitude, sa mère le dépose. La veille, rien, simplement une petite tape dans le dos, juste de quoi le faire tomber dans l’escalier… mais ils sont habitué à le voir venir avec, toujours, un nouveau pansement. Un petit sur l’arcane sourcilière et voilà, comme si de rien n’était. Il lui rend son sourire, ce fils tant « aimé », et court en cours, la cloche raisonne. Maintenant, depuis qu’il le connaît, hormis les accidents ménagers, on pourrait croire que c’est un adolescent normal, mais tant de questions restent en suspend… peu importe. Rentrant dans la classe, s’asseyant à la seule place libre, à côté de lui, personne ne l’a vue arriver. Le professeur arrive et commence son cours. Ses habitudes ont, depuis, changés. Cela fait un moment qu’il n’a plus passé une heure à regarder les nuages dans le ciel, se contentant de son ciel se reflétant dans les yeux de son compagnon, mais cela, son « sauveur » ne le sait pas… tant mieux. Il a appris, durant ces quelques années, à sourire, à rire, à vivre, chose qu’il ne pensait pas pouvoir connaître un jour. Si seulement Il pouvait connaître le dernier sentiment qui lui manque, celui que tout le monde a connu un jour, l’espace d’une seconde, avant le « non » ou l’improbable « oui ». Mais tout cela lui est interdit, il s’y est fais, mais c’est dur... Les heures se suivent, les rires et les fous rires s’enchaînent, quelques expulsions, rien de bien grave, ils ont fait pires. C’est comme ça qu’une petite troupe de sept personnes se retrouve à attendre, dans le couloir, que la sonnerie retentisse, discutant de tout est de rien. Il s’y est fais à cette nouvelle vie… mais… l’année prochaine, repartir à zéro, seul, à nouveau. Ils lui ont tous, un jour, demandé ce que c’était, même lui ne savait pas, mais c’est ce qui lui a toujours valut d’être repoussé. Certains se sont apitoyés, ça se comprend, ça peut faire peur… pourtant il possède cela depuis ma naissance. Mais peu importe, cette histoire fut très vite dépassé par d’autres, des délires à pertes de vues, des heures de vies qui seront, à jamais, ancré en lui, en son cœur, en son âme… au plus profond. Il esquisse un léger sourire, lui le remarque et l’exprime à haute voix, tout le monde applaudit. C’est vrai que c’est quand même resté rare… de le voir sourire de manière sincère, sans être précédé d’un rire quelconque. Il se lève, ça sonne. Le professeur leurs demande de venir le voir. Dans un sens, il les comprend, ce n’est qu’un cours d’après Bac que leurs impose l’école pour les préparer à leurs filières, mais plus d’un ont choisi le groupe de leurs amis et une majorité aura tout oublié venu le temps de la Fac. Il ironise à voix haute avec un « Pré-fac post-bac » qui ressemble à un charabia incompréhensible, laissant échapper un léger rire à sa stupide réflexion, très vite suivis de deux, trois, puis toutes les personnes encore présente dans la salle. Un peu de détente avant les dernières heures du lendemain. Mais d’abord… il rentre…
Le trajet c’est passé sans un bruit, dans un silence de mort. Enfin ils arrivent à leur maison… à sa maison, à elle, sa mère… là où tout change. Il franchit le seuil de la porte et jette son sac devant lui, s’agenouillant, attendant les premiers coups qui différencies l’extérieur de cette demeure… car il n’a pas de maison, il n’est qu’une erreur. Une fois sa vie remis en place, il monte lentement les marches, le dos rougis si ce n’est pas tâché de son propre sang. S’installant paisiblement sur son lit, les bras croisés derrière sa tête, il n’a plus qu’à attendre, attendre demain et voir tout se finir. Soudain un cri retentis… sa mère ! Qu’est-ce qu’il lui arrive ? Pourquoi crie-t-elle ? Peu importe, il ne doit pas la laisser souffrir, elle n’a pas à subir ce qui lui revient. Descend le plus vite qu’il le peu, ne prenant pas le soin de mettre quelque chose par-dessus ses blessures temporaires, il l’a voit, agenouillé, devant la télé, plantant un couteau dans le sol à répétition, reprenant sans cesse le même mot avec une rage de plus en plus présente… « Salop ». S’approchant lentement, ne prêtant déjà plus attention aux dires de la télévision, il tente, doucement, de la prendre dans ses bras. A peine a-t-il le temps de la toucher qu’elle se retourne, ratant de peu sa gorge, ne laissant qu’une fine éraflure. Abasourdis, il chute, tremblant, voyant sa mère se lever, tendant son bras vers le ciel, la lame prêt à s’enfoncer dans son cœur…

« Pour… pourquoi ? »

Lui qui a sacrifié son cœur, son corps, son temps à elle, ne la laissant lorsqu’il allait en cours… pourquoi veut-elle, à nouveau, lui prendre la seule chose qu’il lui donne depuis si longtemps… sa vie. Lâchant son arme, elle s’écroule, sur lui, masquant ses larmes d’une main, l’autre frappant faiblement son fils. Brusquement, dans un excès de folie, elle relève la tête, un sourire narquois sur son visage déformé par la folie, laissant échapper un rire qui résonne dans sa tête… encore aujourd’hui. Se relevant, pointant d’un doigt la télévision, elle le piétine, sans pitié, lui expliquant, non… lui hurlant…

« Tu ne mérites pas de vivre ! Tu es le fruit de ma douleur ! Tu n’es qu’une erreur ! Tu lui ressemble, ce sourire, ce regard, je te revois dans chacun de tes traits ! Et cette trace sale sur ton corps, celle qu’il m’a fait, celle dont tu as hérité pour en être né ! Tu es la pire chose que ce monde ai porté !! »

Elle frappa un coup, plus fort que les autres, son talon s’enfonçant dans son ventre, laissant s’échapper ce liquide écarlate si chaud, si vitale… métallique. S’appuyant sur cette jambe pour se baisser, élargissant son sourire en entendant les cris de son fils, elle lui prend le visage entre ses doigts fins et, plongeant son regard dans le sien, effrayé…

« Tu voulais savoir qui est ton père n’est-ce pas ?! Tu vas avoir l’occasion de le voir !! Il est à nouveau parmi nous, parmi toutes ces personnes qui déambulent dans les rues ! Cette saloperie ! Cette créature du diable ! Cette monstruosité qui n’est autre que ton père… »

Tendant l’oreille, cherchant à entendre quelques brides informations venant de la télévision malgré ses cris et ses soupirs. Une personne s’est évadée. Il sent le talon s’enfoncer encore un peu plus dans sa chair alors qu’elle se retient de le frapper encore, encore et toujours, se contentant de terminer sa phrase…

« Cet enfoiré de Kusari… »
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MessageSujet: Re: Uramu Akachi   Uramu Akachi Icon_minitimeDim 25 Fév - 8:15

Cette cicatrice sur son torse, en partie effacé, n’est que l’héritage de ce qu’à subit sa mère… son père…
C’est le dernier jour de cours. Sa mère l’a déposé devant son lycée, un air morose sur le visage alors que lui réajustais son pansement à l’arcane. Il s’avance en direction de l’école, impassible, ayant perdu toutes ces expressions, toute cette joie qu’il avait découvert. S’installant, une fois en cours, à côté de son ami. Participant brièvement aux discussions, tous ce demande ce qui lui arrive, mais il ne leur répond pas… il leur répondra jamais. L’heure de la fin des cours sonne et, alors qu’il s’apprêtait à sortir sans même saluer ceux qui ont été ses camarades durant ces quelques années, une main le pousse en dehors de la vague de lycéen fuyant l’établissement. Rapidement, il se retourne, voyant ses camarades alignés derrière « lui ». Cette personne qui lui a fait découvrir tant de chose, partir comme ça… il baisse la tête, honteux, honteux de savoir l’origine de ce qui a fait de lui ce qu’il était. Cet ami pose une main sur son épaule, lui demandant, au moins, après ce qu’ils ont vécu ensemble, de leur dire un dernier « au revoir ». Hochant la tête, il fait un léger signe de main, voyant toutes la troupe partir… touts sauf lui. Ce dernier, l’amenant avec lui. Une fois seul, prenant ses deux épaules entres ses mains, plongeant son regard dans le sien, il lui lança un léger sourire, mais, avant qu’Uramu puisse dire, ne serait-ce qu’un seul mot, il prit possession de ses lèvres… juste l’espace d’un instant. Les yeux écarquillé de stupeur, légèrement haletant, son cœur battant plus qu’il ne l’avait jamais sentit, sentant une température inconnue montée en lui. Il ne comprenait pas… pourquoi, comment cela se faisait-il ? Pourquoi celui qu’il avait refoulé à l’intérieur de lui-même lui « avouait » son amour si tard… avant qu’il ne disparaisse de sa vie. Le repoussant, il détourne le regard, les joues légèrement rosées. Se contentant simplement d’un « trop tard… pourquoi si tard… ». L’autre tente de lui parler, mais rien n’y fais, le jeune Akachi reste enfermé en lui, cherchant ses réponses. Et ce visage qui apparaît. Ce visage qu’il a vu à la télévision hier, revenant le hanté à cet instant. Il ne peut pas être aimé, il est né d’une souillure, ce n’est qu’un reste de corps, qu’un vice ambulant à qui Dieu a eut le malheur de donner un cœur. S’avança lentement vers son compagnon, l’école est désormais déserte, ses yeux son caché par l’ombre de ses cheveux, l’horloge sonne. Il l’étreint de ses bras, pleurant contre son lui. Il est heureux… enfin, on l’a aimé… mais c’est trop tard… il ne le mérite pas… il ne mérite pas l’amour d’une femme, elles ne doivent pas subir, auprès de lui, ce que sa mère a subit… il ne mérite pas l’amour d’un homme, car il n’est rien… mais… ceux qu’il aime… ils ne doivent… pas être aimé. Ses yeux ouvert, un léger sourire aux lèvres, il s’éloigne de son ami, allongé par terre sur le court tapis rouge de sa vie, une entaille profonde dans le dos. Dehors, sa mère l’attend dans la voiture, le regard noir. Il se baisse et lui sourit au travers de la vitre. Elle abaisse le barrage transparent qui les sépare. Avant même qu’elle ne bouge ses lèvres, qu’elle ne pense à prononcer le moindre mot, il leva doucement ses mains entachées de sang, les laissant à la vue de sa mère avant de lui dire, le plus simplement du monde, qu’elle n’avait plus à s’occuper de lui, qu’il n’allait plus se montrer à elle, lui, son erreur. Affirmant qu’il allait trouver son père, qu’il allait le retrouver, coûte que coûte, et la venger. Son regard, à cet instant, elle put voir en lui le même regard que celui de son père, celui qu’il dévoilait à ses victimes une fois qu’il les avait entre ses mains, qu’il les possédait, au summum de son art.
Depuis ce jour, il ne l’a pas revu, vivant de demeure en demeure chez ceux qui avaient sût l’accueillir, se servant de l’une des seules choses que son père lui avait légué… son génie du crime. Il avait su, entre ses « déménagements » trouver quelque renseignement sur cette créature qui se faisait appeler son père, cet homme qui avait sacrifié jusqu’à son propre frère pour jouir du plaisir de la souffrance… ce plaisir qui s’imprégnait doucement dans ses veines, celui-là même qui se réveillait, lentement. Qu’importe où il chercherait, il ne pourrait retrouver cet homme qui, comme lui, courait son pays à la recherche de proie… il ne fallait pas le chercher… il fallait qu’il vienne à lui, qu’il sente une rivalité monté avec son concurrent, son propre fils… celui qui se délecterait de ses souffrances…
Tapis dans l’ombre d’une demeure abandonné, les yeux fixé sur une télévision branchée à un groupe électrogène, il patiente. Il a su trouver un nouveau jeu, un jeu drôle, amusant, plaisant qui se trouve être très facile d’accès. Se tenant informer, il contente d’épier les moindre informations filtrant sur son père avant de sortir, paisiblement, l’air de rien, pour se délecter des mêmes joies que son prédécesseur. Il doit attirer l’attention sur lui, et pour cela, quoi de mieux que de se jouer de tous en imitant un personnage. Déambulant au hasard des rues, il choisit sa proie comme un vulgaire bout de viande, trouvant ce même plaisir malsain à la suivre dans tous ses déplacements, mémoriser tout ses gestes, graver en lui ses horaires, ne vivre que pour elle… jusqu’à ce qu’il ai put goûter cette liqueur si douce qu’est le cri de souffrance. S’approcher lentement, attendre l’instant propice avant de lui voler ce qui fait d’elle un homme… l’homme, l’être qui se croit, par expérience, supérieur, alors qu’il n’ai rien. Voyant son jeune ami, un étudient sans doute, tourner au coin d’une rue, tentant sans doute un raccourcis, il sent son cœur battre plus fort, une excitation montée en lui, c’est cela qu’il ressentait, cette sensation avoisinant la folie. Caressant ses lèvres de sa langue, une faim indescriptible le ronge alors qu’il tourne également, se rapprochant un peu plus de sa proie, de son jouet. L’instant de poser sa main sur son épaule, l’immense frisson, et cette attente interminable qui prend fin… qui prenait faim. Un léger sourire avant de pousser cette personne contre le mur, évitant son dernier rempart, élargissant son sourire… c’est incroyable de sentir un tel plaisir dans ce regard où la peur s’est logée. Il laisse échapper un léger rire alors que l’une de ses l’empêche de lui répondre, approchant son visage de son oreille, lui murmurant quelques mots, doux et fort de sens. C’est un plaisir qu’il découvre, celle de la peur. Voir leur regard, écouter leur cris, se délecter de toute la souffrance qu’on leur donne, de leurs larmes. Lorsque tout se termine, on se contente d’un simple baiser sur le front accompagné d’un « adieu » alors que leur yeux, remplis de haine, nous scrute jusqu’au bout de la rue… tant de plaisir. Il comprend son père, il découvre ce qu’il faisait, mais, jamais il ne touchera une femme comme lui l’a fait. Il ne veut pas que l’une d’entre elles subissent ce que sa mère a subit. Laissant derrière lui ce qui n’est plus qu’une moitié d’homme, il sourit. C’est si doux… le goût de la peur. Mais qu’importe ce qu’il fait, il doit aller plus loin, pour découvrir son père, pour lui-même. Cela ne lui suffit pas, c’est trop court. Il ne peut pas se contenter de leur voler leur ego, il ne peut pas… il lui faut plus, toujours plus ! Il doit y goûter, ce plaisir malsain auquel « lui » ne s’est pas adonné, il doit goûter cette liqueur de vie…
Savoir que, dans l’ombre, à un endroit nullement soupçonné, son père l’observe, sans doute, sans savoir qui est cette personne qui le copie de geste en geste, qui se joue de ce plaisir auquel il a sut goûter. Il esquisse un léger sourire, se levant de son fauteuil, quittant la demeure sombre et oublié dans laquelle il vit. Il ne doit plus vivre dans l’ombre de ce père, de cet être qu’il hait plus que tout, il doit s’en détacher, se défaire de ce lien qu’il ne désire pas. Rabattant sa capuche sur son visage, se protégeant de la pluie, il part. Tout est au point, il n’a pas à s’en faire, juste à désirer et à prendre… Les manèges marchent sous la pluie, mais personne ne s’y trouve, il s’assoit sur un banc, sortant une fine feuille et la fixant longuement. Il sait ce qu’il a à faire… Il n’a pas raté une vocation pour sombrer dans la folie, non ! Il ne faut pas croire ce que les autres voit… il est lucide… oui, personne ne le comprend, mais ses yeux, habitué aux ténèbres, à la recherche de cet être, eux ils voient ce qui est vrai, ce qui est faux, ceux qui mérite de mourir… oui… c’est à lui que revient le soin d’apporter la mort… et le nom de son père est resté bien trop longtemps sur la liste. Se relevant, saluant les quelques personnes ayant eux le courage de venir par ce temps, il repart, bredouille, mais, dans son ombre, sons sourire trahis sa pensée… non, il a trouvé sa proie. Le lendemain, jour de beau temps. Le soleil frappant de toute sa chaleur, laissant vite paraître les corps sous les hauts fins, il s’adosse à l’ombre d’un chapiteau, le regard tourné vers ce stand. Il esquisse à nouveau ce sourire fou, narquois, sentant un frisson le traverser… « C’est lui ». Il ne lui manquait qu’une chose et, profitant de ce petit plaisir, il va y goûter… que valent les cris d’un enfant perdant toute confiance. Sentir cette envie, se plaisir monter en lui, il ne peut se retenir de le regarder, là-bas, avec l’un de ses amis… oui, un ami qui assistera à la fin de son compagnon en direct… avant de le suivre à son tour. Glissant sa langue sur ses lèvres, c’est si dur d’attendre, mais le plaisir n’en est que plus intense. Se tapissant dans l’ombre, il les regarde, leurs yeux plongés l’un dans l’autre… à peine douze ans, tout au plus, mais leur sourire, leur joie, tout cela serait tellement plus beau, déformé de cri et de douleur. Le premier, l’ami, passe dans la ruelle en courant, l’autre, plus téméraire, se contente de marcher, dégustant sa sucrerie. Une main s’abat sur son visage, l’empêchant de crier, puis un bout de tissu, retenant ses cris au fond de sa gorge. Il voit son ami, au loin, avant qu’un voile blanc ne recouvre également sa vue. Il l’entend également se débattre, perdre, se retrouver, lui aussi, seul, dans un monde immaculé de blanc. Les détaillant du regard aux travers ses vêtements léger, il sent un frisson le traverser. Les posséder, ne les avoir qu’à lui, se délecter de leurs cris. Prenant possession de sa proie, il se joue d’elle, lui offrant les plus douce caresses accompagné de ces coups, violent, brutaux, qui lui détruiront, petit à petit, tout son monde. Sentant le plaisir grandir en même temps que ses cris étouffé par un drap, ses larmes enfantines glissées le long de sa peau qu’il goûte avec plaisir. La joie de voir leurs visages déformer de douleurs alors qu’on leur vole ce qu’il n’aurait donné, probablement, à personne. Se contentant, une fois sa besogne terminée, après s’être délecté de ce corps si frêle, de l’avoir sentit vibrer et frémir devant son impuissance, sentir son cœur battre de plus en plus fort, accompagnant ses cris et ses plaintes avant qu’il ne se libère ce qu’il aurait préféré garder au fond de lui. Jeté par terre, abandonné, il ne sert plus, son agresseur passe au suivant alors que lui, sentant ses larmes redoubler, ne sait que faire. Perdu, attaché, nu, détruit, il entend la souffrance de son ami, mais ne peux rien faire… rien faire à part prier. Soudain, tout s’arrête. Il l’entend à nouveau s’approcher, sentant une pointe froide frôler sa peau, juste au dessus de son cœur, ses cris de souffrances étouffé par ce bâillon. Sentant ce liquide chaud glisser sur son corps, puis cet homme le goûter, comme s’il n’avait pas fait assez en leur volant le seul bien qu’ils souhaitaient sans doute garder à eux. Puis il s’en n’alla, les laissant seul, les mains liés de leurs propres affaires, sombrer doucement dans une fin morale, jusqu’à ce que quelqu’un vienne… et pour lui… jusqu’à la prochaine… Sur leur corps, sur leur cœur, sera gravé à jamais… la haine*.
Ses œuvres se font nombreuses, mais personnes n’a su se rappeler, rechercher son visage, par peur de ce souvenir de cet instant, de son sourire, de ces rires, sa main glisser sur leur corps, et ces minutes qui n’en finissent pas, alors que lui, chaque jour, chaque semaine, se délecte de la souffrance qu’il inflige, de ce besoin immuable qui le prend au corps, ce goût du plaisir, de la souffrance, du sang lui-même. A chaque fois qu’il y repense, il se relève, à nouveau, et sort. Partir, chercher une proie, toujours plus loin, pour ne pas éveiller les soupçons. Poser ses yeux sur un corps marchant dans la rue. Se jouer de lui et, à un moment, le prendre dans ses bras et lui donner ce qu’il ne désire pas. Entendre ses cris, crier avec lui ce plaisir de souffrance. Voir ses larmes, la peine s’incruster dans son cœur alors que dans le sien bat toujours plus fort, son sourire s’élargit encore un peu alors que le visage de sa proie se déforme, puis, perdu, oublié, abandonné de tout mal, il la regarde, allongé sur le sol, faible. Se baissant lentement pour poser à nouveau sa main sur son visage et plonger son regard jouissif dans le sien. Son corps tremblant, accentuant le plaisir morbide qu’il éprouve. Alors qu’il tente d’oublier, d’effacer de sa mémoire ce qu’il vient de subir, il sent une lame ouvrir une porte au sein même de son corps, à vif. Il cris tout ce qu’il peut, tout ce qu’il voudrait exprimer, mais personne ne l’entends… il ne fait qu’accentuer le plaisir de cet homme au dessus de lui. Celui qui, après lui avoir volé son ego, va sans doute lui voler la seule chose qu’l lui restait… la vie. Faisant glisser sa langue sur la lame froide, goûtant à cette douce liqueur écarlate, il le regarde, d’un air supérieur, vainqueur. Se délectant de ce liquide vitale qui s’incruste dans son corps comme le vin, posant son cœur aux bords de ses lèvres, laissant s’étouffer ses poumons d’un air pollué de mort. Pourtant… sa proie ne l’est pas… pas encore. N’attendant plus rien de lui, il lève son bras avant de l’abattre sur le corps qu’il a souillé, laissant s’échapper un léger rire imprégné d’une folie meurtrière, d’une envie irrésistible de souffrance et de sang, d’une joie du mal. Le dépouillant de cet organe vital, il referme la porte de peau qu’il a ouverte au dessus de son cœur, en scellant les pans à l’aide d’un fil fin et d’une aiguille avant d’y apposer sa marque de haine. Depuis ce jour, tout les corps retrouvé, sans cœur, souillé dans leur être et marqué de ce kanji, ce son retrouvé associé à l’un des criminels qui a sut faire trembler son pays avant de disparaître, l’un des seuls qui a su ramener la terreur qui avait envahis le pays lors de l’époque de « Otoko no Gobosei »… celui qui fut surnommé « Chite, Shin kegasu » ou « main de sang, cœur souillé».
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MessageSujet: Re: Uramu Akachi   Uramu Akachi Icon_minitimeDim 25 Fév - 8:15

Le viol, la mort, le sang, la haine. Tant de chose qui lui ont été offerte par son père disparut. Mais qu’importe où il va, qu’importe ce qu’il fait. Il est juste. Il ne fait que préparer l’exécution de son père, celui dont La Mort n’a su prendre la tête. Il se doit de le retrouver et de lui prendre son cœur. Pour lui, pour ce qu’il doit faire par sa faute, pour sa mère et ce qu’elle a subit, pour toutes les femmes à qui il a pu donner, en cadeau d’adieu, un fardeau tel que lui. Mais, malgré tout ce qu’il se dit, tout ce qu’il en pense, il ne peut pas s’empêcher de continuer. Ce besoin de douleur, cette envie de voler aux autres ce qu’ils croient posséder pour toujours, ce plaisir ancré en lui, il ne peut pas s’en débarrasser, et ceux, que son père meurt ou pas. Oui, il lui ressemble, oui, il le hait, ais désormais, qu’importe… sa chasse n’est plus qu’une prétexte pour obtenir ce qu’il souhaite, ces plaisirs immenses qui le prennent au corps. Le simple fait e voir une larme couler le met en extase, l’idée de voir le visage souriant d’un homme déformé par la souffrance le fait frissonné. Il est posséder par ce désir intarissable de mal… c’est tellement bon. Marchant dans les rues, en direction d’un lieu où la mort règne et où les lois sont, depuis des années, mortes, il avance, droit devant lui. Posant son regard désireux sur les quelques personnes qui passe à côté de lui. Un dernier, lors d’une nuit sombre, dans une ville déserté, avant de disparaître. Une dernière fois, ici, dans ce monde de lumière, juste de quoi le détruire un peu plus. Profiter de ses cris, de ses sanglots. Sentir son cœur battre plus fort en passant sa main sur son corps tremblant. La peur qui s’incruste au fond de lui. Goûter sa peau, goûter son corps, goûter son cœur et partir… dans l’ombre, il ne reste plus qu’un homme, mort, une marque à l’endroit où devrait se trouver son cœur. Quand quelqu’un viendra-t-il le chercher ? Peu importe. Mais, à ses côtés, repose un dernier mot de la part d’un homme que personne ne regrettera, ni ceux qui ont soufferts avant de disparaître, ni ceux qui sont souillés jusqu’à la fin de leur temps, quelques mots sur un papier… ce n’est peut-être pas lui qui parle…

« Les jours passent et je guette un corps,
Je me réjouis d’un jour lui montrer la mort,
Ce goût métallique rampant jusqu’à mes entrailles,
Leur sang qui, depuis mon passage, s’écoule de leurs failles… »

||+||

Description Physique : Il est assez mince, je ne donne pas de poids… c’est indécent B3. Il mesure à peu près 1m87 (très précis pour un « à peu près ») est blond avec yeux noisette. Il porte, en général, des chemise ou des T-shirt moulant (on ne siffle pas u_u) ainsi que des jeans ou des pantalons en cuir. S’habillant, en général, dans des couleurs sombres et/ou morbide comme le rouge, le noir, le gris et d’autre, mais il lui arrive de faire des exceptions, surtout au sujet du blanc qu’il porte, également, fréquemment

Description Psychologique : Malade. Il a été le sujet de plus d’un rejet durant son enfance ce qui fait qu’il ne fait pas confiance facilement, de plus, il ne veut pas que les personnes à qui il s’attache puisse être aimé par d’autre, donc, soit il tut l’autre, soit il tut directement la personne, s’il ne peut pas rester à ses côtés pour être sur que personne ne la lui vole. Donc, égoïste, sadique, et tout pleins de traits de caractères très joyeux qui font de lui un personnage très attachant comme vous avez pus le remarquer ^^ ! Enjoy ^^ !

||+||

Ce qu’il ou elle n’aime pas : Son père, son père, son père, son père, éternellement cet être qu’il haïra jusqu’à ce que la vie le prenne lui-même

Ce qu’il ou elle aime : Il aime beaucoup la nuit ainsi que la lune, toute cette partie sombre du monde qui lui permet de se dissimuler et se reposer… même si le repos signifie le passé

||+||

Autre ? : *Le kanji cité c’est celui là cliquez ici
Si tu ne sais pas où est mon père… dis-moi… puis-je goûter ton sang ?
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Keï Sagano
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MessageSujet: Re: Uramu Akachi   Uramu Akachi Icon_minitimeDim 25 Fév - 9:27

Que dire de plus à part magnifique histoire ? enfin magnifique .. atroce plutôt ! enfin non pas atroce "atroce" mais atroce ! enfin je me comprend , bref . Ah j'adore trop , c'est .... :*o*: je suis trop une fan ! ^^ et puis très mignon le kanji de la haine ! c'est de la haine non ? >o>" enfin voilà j'adore c'est wah c'est ... rah et puis c'est triste quand même =( [certes moins triste que Hiai u_u mais triste quand même]

Fiche validée le fauve est lâché ! è_é *se planque*
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